Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de nouveautés ou de concepts un peu foufou. Je vais tenter d’arranger ça.
Ce dont je vais vous parler s’annonce comme une petite révolution dans l’ère numérique, l’industrie vidéo-ludique et les lois du business. Oui, Ouya à du potentiel à revendre.
Derrière un tel nom se cache en fait une console de salon. Une qui va tenter d’apporter un vent frais dans un milieu qui a bien trop souvent tendance à se reposer sur ses acquis.
Ouya, c’est d’abord une nouvelle façon de penser les jeux-vidéos. Vous payez juste la console, pas besoin d’acheter les jeux en supplément. Bienvenue dans le monde du free-to-play, du cloud-gaming et des jeux indépendants. (Ben oui, n’espérez pas non plus avoir le prochain Uncharted dessus).
En fait, Ouya, c’est d’abord une communauté. Le projet est véritablement né grâce à Kickstarter, le site de crowdfunding qui permet à des utilisateurs lambda de financer entièrement un projet. D’ailleurs, ce fut une belle réussite vu que sur les 1 millions de dollars nécessaires, Ouya en a récolté cinq fois plus. Et ça monte encore.
Et puis le catalogue proposera essentiellement des jeux pour la communauté, par la communauté.
Niveau hardware, Ouya se présente comme un petit cube au design sobre, mais efficace. Ici, pas besoin de lecteur de CD ou de carte graphique trop puissante puisque le cloud-gaming nous libère de ces contraintes. Ceci expliquant cela, c’est aussi la raison d’un prix à la hauteur de sa taille, soit 99$.
Ah et puis une manette avec un pavé tactile aussi. Reste à voir s’il sera utilisé à bon escient !
Alors, vous en pensez quoi, c’est bien ou pas finalement ?
Parce que, comme pour chaque projet qui n’est pas encore officiellement sorti, on entend de tout. Et c’est invraisemblablement ce qui m’intéresse le plus dans cette petite chose :
Toute cette débauche d’articles qui n’en finissent pas de la montrer comme la console qui révolutionnera l’industrie ou, au contraire, celle qui en sera la risée éternelle. Qui a tort, qui a raison ? Ça personne ne le sait mais, en attendant, ils ont tous l’impression d’être dans le vrai.
Les jeux sont faits, Ouya débarquera en Mars 2013 et déjà plus de 42000 consoles ont été réservées (à hauteur d’un financement minimum de $95). Plus d’infos ici.
“The war is declared. Now, wait and see.”