- La période exige t'elle vraiment de favoriser le développement de l'automobile au détriment de celui du ferroviaire ?
La mobilité durable nécessite que le POCL s'achemine vers un recadrage qui associerait les objectifs initiaux et les relations transversales Nantes-Lyon et Bordeaux-Lyon, le désormais célèbre barreau est-ouest ! L'architecture ainsi définie permettrait de construire cette mobilité durable.
Or, deux grandes annonces concernant les transports ont retenti en ce mois de juillet :
sauvetage de la filière automobile en faisant croire qu'elle a encore un avenir dans une France aux 38 millions de voitures, expression d'un marché saturé.
Deux grandes annonces contradictoires avec l'une qui appuie sur l'accélérateur automobile et l'autre sur le frein du développement, pourtant nécessaire, du ferroviaire.
Certes, il est nécessaire de ne pas accepter les bras ballants que des milliers de travailleurs soient jetés au chômage, mais est-il pour cela nécessaire de faie croire que l'industrie automobile, telle qu'on l'a connue depuis des décennies en France, a encore un avenir ? Quand le pays se tournera-t-il enfin vers les industries de pointe capables de réussir la transition écologique ? Quand prendra-t-il une réelle avance qui lui garantira emplois et développement ?
Maladie du pays qui peine à inventer de nouveaux schémas y compris pour l'aménagement du territoire. Maladie du pays qui croi que l'on résoudra les problèmes du XXIè siècle par les recettes du Xxè.
Comment anticiper la transition écologique par une définition de cette nouvelle mobilité qui seule sera capable de relever le défi écologique ?
Cela veut dire se poser les bonnes questions :
l'augmentation inexorable du carburant ne renforce-t-elle pas la pertinence de la question précédente ?
n'y a-t-il pas urgence à dévelopepr des capacités ferroviaires, le rail étant le transport structurant du futur ? Et développer les tranports du quotidiens ne va pas tout résoudre et va surtout contribuer à l'engorgement des abords des grandes métropoles dans un rayon de 30 à 50 km environ. Par conséquent des lignes nouvelles seront nécessaires pour s'échapper des villes, lignes qui pourraient constituer une première phase en attendant de finaliser la construction d'une ligne nouvelle sur l'ensemble de la relation lorsque la sotution économique le permettra à nouveau. Exemple pour POCL : Paris-Orléans et Lyon-Roanne...
Il faut donc reprendre les projets et les hiérarchiser selon les critères qui seront définis et dont le Ministre des Transports a commencé à préciser : qualité, efficacité économique, gommage de la fracture territoriale...