Quatrième de couverture :
Montag est pompier, mais dans cette société futuriste, son rôle tient plus du censeur que du secouriste. Il est en effet interdit de posséder des livres et ceux-ci sont systématiquement brûlés. Il finit pourtant par en voler un et sa vie en sera bouleversée. A quoi serait-on exposé dans un monde où le loisir supplanterait toutes formes d’idées, où l’esprit critique n’éxisterait plus? Telles sont les questions qu’aborde ce grand roman d’anticipation.
Est-ce vraiment nécessaire de présenter ce chef d’œuvre ? J’ai un aveu à faire, je n’avais pas encore lu ce livre… Oui, je pourrais être sifflée, fort heureusement, j’ai rattrapé cette lacune. Sans aucun regret et avec un immense plaisir.
Ray Bradbury est un pur visionnaire. En 1953, il écrit ce roman. Il s’agit d’une société imaginaire, bien évidemment totalitaire mais qui rappelle pourtant étrangement notre société d’aujourd’hui par certains points ; Les gens peuvent se distraire grâce à d’immenses murs écran qui peuplent leur appartement. Ils se frôlent, vivent entre eux sans pouvoir communiquer, sans vouloir communiquer. Le livre est devenu interdit, au point d’être obligatoirement brûlé. Et durant ce roman, nous allons suivre un pompier, en charge de brûler les livres interdits… Suivre sa vie et son évolution vers un autre degré de conscience.
En somme, il est inutile d’en dire beaucoup plus. Tout a déjà été dit ou analysé sur ce livre mais la meilleure façon finalement de comprendre est de le lire…