La Bourse de New York évoluait en légère hausse lundi, prudente avant des réunions de politique monétaire des banques centrales européenne (BCE) et américaine (Fed) cette semaine: le Dow Jones progressait de 0,25% et le Nasdaq de 0,09%.
Vers 14H30 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 32,62 points à 13.108,28 points, repartant dans le vert après une ouverture en léger recul, et le Nasdaq, à dominante technologique, montait de 2,72 points à 2.960,81 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 avançait de 0,24% (+3,27 points) à 1.389,24 points.
Wall Street avait terminé en hausse vendredi, clôturant au-delà des 13.000 points pour la première fois depuis début mai grâce à l’enthousiasme suscité par les dirigeants européens: le Dow Jones Industrial Average avait pris 1,46% à 13.075,66 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 2,24% à 2.958,09 points.
Après avoir « intégré dans les prix l’espoir suscité par les propos du président de la BCE jeudi » qui s’est engagé à faire le nécessaire pour préserver l’euro, « le marché pourrait se diriger vers une forte chute si de nouvelles mesures de stimulation de l’économie ne sont pas annoncées » au cours des prochaines séances, a remarqué Bryan Sapp, analyste actions de Schaeffer’s Investment Research.
« Le marché est complètement focalisé sur la réunion de politique monétaire de la Fed mercredi et de la Banque centrale européenne jeudi, les courtiers espérant qu’une intervention des banques centrales contribue à diminuer le risque économique, augmente la liquidité du marché, et stimule le prix des actions », a noté Dick Green, du site Briefing.com.
La place new-yorkaise surveillait ainsi particulièrement lundi une rencontre en Allemagne entre le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble et le patron de la BCE Mario Draghi.
En outre, une statistique européenne perturbait l’ouverture de la séance à Wall Street, ont noté les analystes de Wells Fargo, qui ont relevé que « la confiance économique en zone euro (avait) atteint un plus bas depuis septembre 2009″ en juillet.
Du côté des valeurs, le géant Apple s’adjugeait 2,25% à 598,32 dollars. Il affronte à partir de lundi son concurrent dans les téléphones multifonctions, Samsung, devant un tribunal fédéral à San José (Californie), dans ce qui s’annonce comme le plus grand procès jamais organisé aux Etats-Unis sur des brevets.
Les autres valeurs technologiques évoluaient en ordre dispersé: le magasin en ligne Amazon perdait 0,91% à 235,17 dollars, le portail Yahoo! baissait de 0,47% à 16,03 dollars, le géant des logiciels Microsoft lâchait 0,52% à 29,60 dollars, tandis que le réseau social professionnel LinkedIn s’appréciait de 2,18% à 105,67 dollars.
Facebook peinait à rebondir après une forte chute la semaine précédente s’adjugeant seulement 0,11% à 23,73 dollars.
Les valeurs bancaires affichaient également des performances mitigées: Bank of America prenait 0,89% à 7,38 dollars et Morgan Stanley 0,67% à 13,587 dollars tandis que JPMorgan Chase reculait de 1,44% à 36,36 dollars et Citigroup lâchait 0,18% à 27,25 dollars.
Dans la téléphonie, le marché saluait l’annonce faite vendredi par l’opérateur AT&T selon laquelle il allait racheter pour environ 11 milliards de dollars de ses propres actions. Son titre prenait 1,13% à 37,56 dollars. Son concurrent Verizon prenait 0,16% à 44,97 dollars.
Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 1,529% contre 1,555% vendredi et celui à 30 ans à 2,607% contre 2,642%.