POL, 5 janvier 2012, 216 pages
Résumé de l'éditeur :
La stagiaire entre dans le bureau de Robert Dubois, l'éditeur, et lui tend une tablette électronique, une liseuse. Il la regarde, il la soupèse, l'allume et sa vie bascule. Pour la première fois depuis Gutenberg, le texte et le papier se séparent et c'est comme si son coeur se fendait en deux.
Mon avis :
Voici un texte poétique sur la vie d'un éditeur. Comment il organise son travail (ses longs week-end de lecture à la campagne qu'il déteste), ses rendez-vous avec ses auteurs toujours au restaurant, les pots de départ dans son entreprise et les stagiaires qu'il ne maîtrise pas.
Une de ces stagiaires, plus audacieuse que les autre, lui apporte un jour une liseuse. En bon professionnel, il perçoit l'intérêt de l'objet et lance son armée de stagiaires sur le coup.
A partir de la liseuse et de ses possibilités, la lecture ne sera plus jamais pareil.
Un roman intéressant, presque une poésie, où chaque mot se goûte, tels les sandwichs roses anglais que la femme de l'éditeur affectionne.
Quelques passages sympathiques (la liseuse peut être un objet contondant pouvant casser des nez).
Une lecture intéressante mais qui ne m'a pourtant pas convaincue d'acheter une liseuse (en tout cas, tant que je ne pourrai pas emprunter des ouvrages à la BM...)
L'image que je retiendrai :
Celle des poésies "perdues" dans le rangement de la bibliothèque de la liseuse.
Haaa je l'ai déjà vu quelque part, il me fait envie, je vérifie si je l'ai noté !!!