Magazine Afrique
L'inguifu. Ce n'est assurément pas un livre facile à digérer, ce n'est pas un ouvrage que l'on avale goulument sans que le palais n'en sente le goût. Ce livre s'avale comme un sirop pour la toux, ou une aspirine effervescente. On anticipe le goût amer, on serre les maxillaires, on se renfrogne à l'odeur qui se rapproche des narines car on sent que ça ne va pas être bon. Au fond de nous, nous savons qu'il faut se méfier de ce 4ème de couverture qui annonce "Rwanda", "faim" et qui nous penser "génocide". (...)
-
Les Romans