Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h20
l'histoire: Deux reptiles géants, artificiellement conçus, s'échappent de leur laboratoire et sèment la terreur et la désolation dans une petite île.
la critique d'Alice In Oliver:
Depuis plusieurs années, la société de production Asylum cartonne via des films proposant des confrontations entre des monstres géants les plus insensés.
Au hasard, nous citerons Mega Shark Vs Giant Octopus, Mega Python Vs Gatoroid ou encore Mega Shark Vs Crocosaurus.
Evidemment, un tel succès intéresse de près un certain Roger Corman, le pape du cinéma bis.
Lui aussi décide de produire quelques séries avec des créatures monstrueuses. Preuve en est avec Dinocroc Vs Supergator, réalisé par Jim Wynorski en 2010.
A noter que le cinéaste sévit sous le pseudonyme de Rob Robertson. Pour l'anecdote, Jim Wynorski a été formé par le même Roger Corman.
Hélas, cet élève fait office de véritable tâcheron en puissance et accumule les nanars sans envergure.
Pour le reste, le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Sur une île tropicale touristique, Jason Drake, un riche industriel, possède un laboratoire qu’il utilise à des fins diverses afin de s’enrichir sans véritablement se soucier des conséquences de ses recherches. Des généticiens travaillent sur une hormone capable de donner d’énormes légumes. Seulement, des tests ont également lieu sur des reptiles qui, une fois devenus gigantesques, s’échappent du laboratoire, semant la panique parmi les touristes et habitants présents sur l’île.
Un baroudeur surnommé le Cajun est appelé à la rescousse afin de détruire les créatures.
Vous l'avez donc compris: le script n'est pas le gros point fort de ce téléfilm horrifique. Les effets spéciaux non plus, réalisés en CGI.
Encore une fois, ce sont les monstres qui restent les principales attractions de cette production ridicule mais qui semble assumer sa nanardise.
Les personnages humains ne présentent aucun intérêt. Paradoxalement, Jim Wynorski s'en amuse et multiplie les séquences avec des gourdasses en maillot de bain.
En vérité, nos lolos de service ne sont ici que pour se faire dévorer par les deux créatures génétiquement modifiées.
Bref, on se demande ce que vient foutre le regretté David Carradine dans ce nanar décomplexé. Pourtant, malgré un scénario aux abonnés absents, des acteurs unanimement mauvais et des effets spéciaux médiocres, Dinocroc vs Supergator reste une bisserie sympathique qui ravira probablement les fans du genre.
Note: 03/20
Note nanardeuse: 15.5/20