Les vacanciers français qui ont décidé de partir en villégiature après le 26 juillet se sont peut-être sentis plus légers puisque cette date a marqué le jour de la « libération fiscale ». Ce « jour de gloire » symbolique correspond à la libération du poids des impôts, taxes et autres charges sociales diverses qui représentent 56,5% des revenus cette année. Ainsi, chaque Français consacre près de 7 mois de son temps de travail (deux jours de plus qu’en 2011) pour couvrir les dépenses publiques qui ne cessent de croître.
Ce jour de « libération fiscale » institué par l’institut Molinari en partenariat avec le cabinet d’audit Ernst & Young place néanmoins la France en seconde position derrière la Belgique dont la charge fiscale et sociale s’élève à 59,2% des revenus.
A l’exception de nos voisins belges, c’est dans les pays du Nord plus frugales que ce jour intervient le plus tôt : le 14 juin en Finlande, le 18 juin aux Pays-Bas, le 8 juillet en Suède, le 12 juillet en Allemagne…
Dans les pays du Sud confrontés à des Etats cupides associés à l’incurie des politiciens, ce poids fiscal et social est de plus en plus pesant, une situation qui est loin, très loin de s’arranger tant les finances publiques de ces pays sont dans une situation calamiteuse incitant les gouvernants à exercer un véritable hold-up sur les citoyens. Exactement ce qui arrive en France où le nouveau gouvernement socialiste a déjà commencer à piller les contribuables, en attendant une loi de fiance pour 2013 qui s’annonce désastreuse pour tous ceux qui travaillent et gagnent de l’argent, pour tous ceux qui souhaitent entreprendre et réussir.
On peut être certain que la date de la « libération fiscale » va gagner deux ou trois jours l’année prochaine : les annonces de ce gouvernement prédateur pour réduire les dépenses étant déjà largement enfouies dans un programme électoral hypnotique…