C’était il y’a un mois à Rockorama : Casiokids, We Have Band, Novella, Summer Heart venaient dans le Sud, faire danser la ville de Toulon. Quelques semaines après, et à quelques kilomètres près, c’est au tour du MIDI Festival de nous faire découvrir ses chouchous.
Vendredi 27 juillet
19h – Jagwar Ma : Pas de grosse révolution musicale, mais un son frais, rock, dansant, parfois pop. Le genre de musique qui s’écoute assis dans l’herbe, lunettes de soleil sur le nez, verre de rosé à la main. Ca tombe bien, le bar est juste derrière.
Jawgar Ma - Photo by Christophe Canus20h – Place à Zombie Zombie, mais pour ma part, je n’ai pas aimé, je ne m’étalerai pas dessus, je n’étais pas trop attentif…
21h – No Ceremony /// le groupe que j’attendais le plus pour cette soirée. Surprise de voir une fille sur scène, la voix de la chanteuse se fond entre les mélodies electro des deux musiciens. Coup de coeur donc, pour ce son assez dark, froid mais qui fait quand même danser quelques festivaliers à la nuit tombée. Et premier vinyls acheté du festival ! Hold on me c’est le tube de ce groupe Mancunien.
22h – Willy Moon. C’est le crooner (bogoss) américain du festival. Costume, cravate, cheveux gominés, le chanteur Néo-Zélandais insuffle une énergie rétro à l’Hippodrome.
SBTRKT – Photo by Christophe Canus23h – SBTRKT entre sur scène. C’était la tête d’affiche de la soirée. Pas grand fan d’électro, je ne savais pas quoi attendre de ce groupe. Deux sur scène, il suffisait de voir l’excitation de la foule pendant les 1h30 de show pour voir que la prestation était réussie.
Samedi 28 juillet.
17h – Direction la Villa Noailles, sur les hauteurs de la ville de Hyères. Beaucoup plus cosy, et ambiance encore plus chaleureuse, c’est Weird Dreams qui démarre ce samedi. J’avais déjà écouté l’album, aux accents de pop à la Wild Nothing, Beach Fossils ou Craft Spells. Rien de transcendant, mais comme pour Jagwar Ma, c’est ce type de son qui met à l’aise, et qui s’écoute sous le soleil.
Weird Dreams18h – Aline, les quatre français (cinq sur scène) déroulent leur french pop. Déjà vus en concert au Point Ephémère en février, j’aime leur textes faussement naïfs et leur mélodies qui sonnent pop anglaises.
Tout le monde prend une navette (ou ira à pied…) pour l’hippodrome direction la deuxième soirée.
20h – Ca démarre avec Arthur Beatrice, une jeune anglaise éditée à ce jour sur le label Open Assembly. Sa voix ne laisse pas indifférent…
21h – Thurston Moore, la moitié de Sonic Youth nous présente son échappée solo. Pas grand connaisseur du groupe, je m’ennuie assez rapidement de la prestation qui semble s’éterniser.
Photo by Christophe Canus22h. Le plateau change. Plus de dix micros, deux batteries, plusieurs synthés, un piano, des cuivres, des guitares et basses prennent place. La scène est surplombée par des filets déchiquetés, révélant une ambiance romantique mais dark. Bon Iver se fait attendre….
22h30 – il rentre sur scène accompagné de huit musiciens ! Pour être franc, je me suis mis dans son dernier album que récemment. En 2011, une chanson m’avait suffit à comprendre qu’il était assez triste, et ce n’était pas la bonne période pour l’écouter. Je me suis rattrapé cette année.
Première surprise c’est de voir tout ce monde et ce matériel sur scène ! Pour un chanteur de « folk », ça étonne.
Frissons, yeux humides, totalement plongé dans son univers, grâce aux décors et aux lumières, la prestation de Bon Iver m’aura soufflé ! La voix du chanteur, Justin Vernon n’a pas de mal à passer d’un registre à l’autre (aidé par quelques machines).
Quand ça fait BOOM dans tout le corps il n’y a pas de mots pour s’exprimer… 1h30 de concert, de voyage, d’évasion, de force.
Malheureusement je n’ai pas pu assister à la soirée du dimanche (François & The Atlas Mountains, Palma Violet, Nite Jewel, Money)…
Consolation, je serai le 11 août à La Route du Rock, pour applaudir Lower Dens, Memoryhouse, Breton, The XX, Savages !