La Consolante, c’est l’après Ensemble c’est tout d’Anna Gavalda. Le roman qui suivait LE livre de fille par excellence : l’amour impossible, l’amitié à la vie à la mort. Le must des must dans sa catégorie.
Soyons honnête, La Consolante n’a rien à voir avec son prédécesseur. C’est divertissant, oui. Un livre de fille, oh oui! Un grand roman, non.
Charles est un architecte blasé qui est totalement bouleversé en apprenant le décès d’une personne qui a eu beaucoup d’importance pour lui dans sa jeunesse, mais qu’il avait perdue de vue. Au fil de plusieurs aller-retour dans le passé, on finit par comprendre pourquoi il lui était si attachée et on le suit dans sa quête du bonheur.
Dit comme ça, ça à l’air plate pas à peu près. :)
Si je l’avais lu dans un autre contexte, je serais peut-être beaucoup plus critique. Cependant, en mode estival, patio, rosé, je-ne-cherche-rien-d’autre-que-me-changer-les-idées, on peut dire que c’est mission accomplie. Sans avoir le même impact, La Consolante vogue dans les mêmes eaux qu’Ensemble c’est tout. On y retrouve les mêmes bons sentiments, sans la subtilité qui a fait le succès d’ECET.
Il y a un peu trop de violon et certains passages sont subtils comme 12 tracteurs dans un frigidaire, mais c’est exactement de ça dont j’avais besoin. Merci Anna Gavalda.