Il est temps de faire le point, sans passer par internet Youtube et ses démos débiles. Nul besoin. En résumé donc :
- Commençons par le fameux moteur surnuméraire.
Je l’aime bien celui-là car tous les spécialistes de la thermodynamique nous ressortent les fameuses lois inébranlables : la conservation de l’énergie… L’irréversibilité des phénomènes physiques, l’entropie… Autrement dit un système fermé ne peut pas produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Mais c’est sans compter avec l’électromagnétisme qui entre autre, élimine les frictions du “cogénérateur”. Pour faire simple, vous jumelez les deux et ça fonctionne. Un peu d’énergie consommée pour en produire un max. (Moteurs polluant à produire.)
D’un côté vous l’utilisez comme carburant dans un moteur à combustion interne et de l’autre vous l’utilisez dans une pile à combustible pour générer de l’électricité. Pour la première solution vous vous heurtez à deux problème, 1° la sécurité qui coûte cher, 2° il faut de l’électricité pour produire de l’hydrogène, donc plus d’énergie consommée que de produite. Pour la seconde solution, ça fonctionne avec un excellent rendement, je vous laisse le soin de trouver le mode de fonctionnement par membrane. Le dihydrogène est encore un peu cher et polluant à produire.
- Ensuite le moteur Minato qui fait causer.
Je ferais court sur ce sujet. Le moteur développé par ce brave homme (qui n’en est pas l’inventeur) fonctionne bien, il est froid (pas de perte thermique), léger et très économe en électricité.
Deux problèmes cependant 1° il est très encombrant pour la puissance développée, 2° Les pôles magnétiques se démagnétisent et il faut les recharger de temps en temps. (Moteurs polluant à produire.)
Elle n’est pas encore au point, c’est à mon avis juste une histoire pognon et de temps. Ça ne fonctionne pas, mais il faut garder un œil dessus.
Bon c’est dit clair et concis. Plus la peine de me solliciter sur ces sujets, vous savez ce que j’en pense.
Mon voisin Montagnard de Sarenne a opté pour l’éolien à axe vertical et géométrie variable, le photovoltaïque, la turbine hydraulique, la combustion des déchets et bientôt le surnuméraire pour alimenter son hameau.
Pour ma part, sur ma côte de l’océan Indien, j’ai expérimenté l’éolien à axe vertical et géométrie variable et le houlomotrice à chambre de pression et turbine réversible pour alimenter une demi-douzaine de bâtiments.