Genre: science fiction
durée: 1h10
année: 1962
L'histoire: Afin de trouver un moyen économique de purifier l'eau salée, les armées américaines et japonaises collaborent et déploient des troupes sur une île du Japon. Seulement, leurs manipulations vont réveiller un monstre préhistorique. Enervé, ce dernier va alors attaquer le Japon.
La critique d'Alice In Oliver:
En 1954, l'arrivée du premier Godzilla sur les écrans marque largement les esprits. Enfin, King Kong trouve un concurrent digne de nom.
Sauf que Godzilla reste une créature très particulière, produit de la guerre nucléaire et du désastre occasionné par la bombe d'Hiroshima.
Et ce qu'a parfaitement compris Ishirô Honda, réalisateur du premier film.
En 1962, les américains font donc appel aux services du cinéaste pour signer Varan the Unbelievable. Ishirô Honda est donc associé à Jerry A. Baerwitz pour réaliser ce nouveau film de science fiction avec une créature géante.
Varan the Unbelievable est donc une production nippone et américaine. Il suffit de prendre le scénario pour s'en convaincre.
Attention, SPOILERS !
Les Etats-Unis et le Japon collaborent et s'associent pour purifier l'eau salée d'un petite île du Japon. Hélas, les travaux générent la scission d'un grotte dans l'océan et réveillent un monstre préhistorique et terrifiant.
Ce dernier est surnommé Obaki par les habitants du Japon. Evidemment, la créature n'est pas contente et commence à tout détruire sur son passage.
Le Japon et les Etats-Unis travaillent alors ensemble (ouarf !) pour arrêter et détruire le lézard géant. En vain.
L'armée se révèle impuissante face au mastodonte. Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas le gros point fort de ce nanar toutefois sympathique.
Aussi, sera-t-il nécessaire de fermer les yeux sur un script naïf, propagandiste et terriblement manichéen.
Encore une fois, c'est le monstre préhistorique qui reste la principale attraction du film. Les personnages humains ne présentent aucun intérêt.
Sur la forme, Varan the Unbelievable ressemble à un remake ou une séquelle du premier Godzilla, à la seule différence que le dinosaure de l'ère nucléaire est remplacé par un de ses lointains cousins.
D'ailleurs, les effets spéciaux et visuels ne sont guère convaincants. Pour certaines séquences, les concepteurs des FX utilisent une maquette.
Pour d'autres, ils ont recours à un véritable lézard qui semble beaucoup s'amuser dans une grande ville miniaturisée.
Heureusement, ce nanar ne dure pas très longtemps, soit à peine une heure et 10 minutes de bobine. Toutefois, les amateurs du genre devraient apprécier cette série B inoffensive.
Note: 05/20
Note nanardeuse: 15/20