Que ce soit par simple curiosité ou que ça ait pour but de renouveler d’anciennes inspirations, il est toujours bon de revisiter le passé musical. C’est ce que je vous propose à travers Back in the days, une série d’articles et de playlists qui vous propose de replonger dans le passé.
Mais que veut bien dire le “Doo-Wop” ? Retour donc au début des années 50 parmi les communautés afro-américaines du Nord-est américain. Le Rhythm and Blues fait déjà fureur sur le sol américain, quand apparurent des groupes de vocalistes, squatant les églises ou les grandes rues de New York, Chicago, Boston, etc et faits généralement de 3 à 6 personnes. Usant de peu d’instruments, ces groupes se basaient sur des arrangements a cappella, ne lésinant pas sur les onomatopées, avec une base rythmique légère et assez simplette faite le plus souvent de basse, de guitare ou plus tard de saxophone et de cuivres. Les paroles, simples et chargées de sentiments, traduisaient la naïveté de ces jeunes vocalistes.
L’un des meilleurs exemples pour illustrer le doo-wop reste When You Dance, un des disques ayant fait le succès de The Turbans en 1953. Ce disque, parmi d’autres, participera à la formidable vague de Doo-Wop qui envahira le territoire américain pendant une bonne dizaine d’années, faisant du doo-wop l’une des musiques les plus mainstream de l’époque. Ce mouvement verra pourtant son déclin à partir du milieu des années 60 à cause de l’avènement des groupes pop british ainsi que de la naïveté des groupes de doo-wop face aux maisons de disques. Néanmoins, ce sous-genre du R&B influencera pendant encore longtemps des artistes rock and roll, pop, voire soul.
Pour mieux apprécier et connaitre le doo-wop, j’ai concocté pour vous une belle playlist de 18 titres ayant fait les choux gras des années 50 & 60. Comme quoi, la bonne musique ne meurt jamais. Enjoy!
Etudiant en Médecine aux goûts très éclectiques. J'ai pour principe de ne jamais dire non à de la bonne musique quelle que soit son origine.
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