… et moi j’aime le bar. Que je pêche à l’amap ou chez le poissonnier. Mais le pêcheur à la ligne pratiquant le surfcasting peut aussi avoir envie de remonter le bar. Ou la daurade, c’est bon aussi, juste grillée avec un filet de citron et un autre d’huile d’olive. D’où la nécessité de bien choisir ses appâts. Le ver tube, facile à reconnaître, est tout à fait commun sur la côte atlantique, en particulier de la Vendée à la Gironde, souvent à proximité des parcs à huîtres (y compris ceux qui ne sont plus exploités). Il faut prendre la bêche pour aller le chercher sous le sable, où il se planque dans un tube de calcaire (d’où son nom), laissant dépasser un amas de coquillages sur l’estran, très facile à identifier. J’ignore si le réchauffement climatique a quelque chose à voir là-dedans, mais j’ai vu hier une quantité phénoménale de ces vers dans le sud du Morbihan, à une vingtaine de kilomètres de l’estuaire de la Vilaine. Ce ver ne semblait pas bien connu, et encore moins clairement identifié comme appât potentiel, la région semblant plus propice à la pêche à pied qu’à la pêche à la ligne.