Des pots de depart.

Publié le 19 mars 2008 par Aboivine

La page “Mars” va bientôt disparaitre des calendriers 2008, comme je vais bientôt disparaitre de nombreuses activités qui occupaient la majeure partie de mon temps jusqu’ici. Je quitte cette semaine la boite qui m’a accueilli au Japon pour faire mes stages 3 et 4INFO et ou je continuais a bosser de temps en temps, ainsi que bien sur l’Université d’Electro-Communications de Tokyo, et avec elle ma vie étudiante.

Le temps ne laisse pas la place a la nostalgie puisqu’il faut enchainer cette semaine les pots de départ qui vont bien avant mes “vacances” en France et le début du boulot, le vrai, a Tokyo.

Lundi, c’est l’échauffement. Le laboratoire ou j’étais a l’université va changer d’école a la rentrée prochaine (donc avril, au Japon), et il y avait donc un pot de départ organise a l’occasion. A peine les discours officiels en amphi terminés, la salle de réunion/expérience se retrouve transformée par un fourmillement de petites (ou pas) mains en une salle des fêtes. Un appétissant mix de pizzas, sashimi, salades piémontaises et pieuvres séchées recouvrent les tables ; et au fur et a mesure que les plats disparaissent des gobelets en plastique se mettent a pousser.

Pour certains étudiants c’est une bonne occasion de se préparer a la cérémonie de remise de diplôme la semaine prochaine et de la Nomi-kai (littéralement : Boire-rencontrer, “se rencontrer pour boire”,…) qui s’en suivra. Pour moi, ce n’est que le début d’une longue semaine et je fais donc parti des premiers a m’éclipser. Il me faut pour sortir de la salle slalomer entre les chaussures que l’on laisse a l’entrée comme partout au Japon…

Le lendemain matin je dois me lever pour aller a mon petit boulot une ultime fois et assurer ma reputation de Francais le soir-meme, pour la fete de depart version entreprise cette fois-ci.

La journée passe plus ou moins vite et je suis plus ou moins présent, mais au final je me suis retrouve a 19h au bar flechettes ou je vais de temps avec quelques collègues. En ce dernier jour, je me suis même vu offrir mon propre set de flechettes, la grande classe digne d’un Robin des Bois, d’un Wilhelm Tell ou d’un kyudojin. Merci les gars ^^

Ensuite nous avons rejoint le reste des employes dans un restaurant de oden. C’est assez rare comme restaurant car c’est plutot un plat qui se mange chez soi d’habitude.

Cet espece de ragout sans viande passe tres bien en hiver et est sans doute un plat tres dietetique vu la divesrite et la qualite de ses ingredients. Le tout arose d’un peu d’alcool de riz ou de prune, le secret de la longevite ! ^^

Apres avoir remercie tout le monde pour tout une fois la soiree terminee, je suis rentre chez moi faire ma valise pour rentrer en France et la aussi sans doute faire quelques petites tournees.

Et puisque la vie apres tout n’est rien d’autre qu’un cycle ou les pots de depart precedent les pots d’arrivee, le samedi 29 je suis invite a un pot pour tout les nouveaux entrants chez Sony. Je m’en faisais une grande joie malheureusement un cafouillage dans le système foireux de réservation en ligne d’Air France - dont les bases de données ne semblent fonctionner correctement que les jours ou le Soleil et la Lune sont alignes - dans leur axe m’en empêchera. Rageant.

A priori je ne suis pas le seul a etre en colere contre les compagnies aeriennes puisqu’a Narita j’appercois une jeune fille qui fait caca a meme le sol, sans doute un geste de protestation fort (ou alors c’est une gymnaste Tibétaine qui s’entraine pour les J.O. dans cette zone d’asile international).

A propos de boudin j’en aurai bien fait de meme, mais il me sera interdit d ‘en ramener de France, ainsi que toute charcuterie comme le rappelle l’affiche (celle du haut…).

En plus comme maintenant a chaque fois que l’on re-rentre au Japon on se fait prendre les empreintes digitales et le portait par la douane…