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L'homme orquestre

Publié le 28 juillet 2012 par Olivier Walmacq

L'homme orquestre

La critique radine de Borat

Alors que Brave va sortir dans quelques jours en France (alors qu'il est sur les écrans américains depuis juin!) et que John Carter qu'il a scénarisé sort en BR et DVD (évidemment pas en version longue comme je m'y attendais, on devra donc se contenter d'un film moyen), revenons sur la première oeuvre de Mark Andrews, le court-métrage L'homme orchestre. Comme toute bonne oeuvre musicale de grand public, on a droit à la petite musique d'ouverture. Andrews plante le décor dans une ville à priori italienne (vu le climax avec la fontaine où on jette la monnaie, on peut y voir une référence à des villes comme Florence) et on suit une jeune fille. Cette dernière a une pièce et se voit amadoué par un homme-orquestre (hommage indéniable au mythique Tin Toy, jouet phare du court-métrage éponyme). Alors que la jeune fille (certains y voient Bou l'héroïne de Monstres et cie!) est prête à donner la pièce à notre joyeux lurron, un autre débarque avec le même accoutrement et prend ainsi en duel l'autre lascar de départ. Il va falloir rivaliser d'imagination pour devenir l'homme orchestre préféré de la jeune fille. On comprend alors mieux pourquoi le titre ne désigne qu'une seule personne.

Sauf que la petite est loin d'être totalement convaincue sans compter que nos deux lascars insistent dans une cacophonie orchestré par le très Michael Giacchino. Tellement que la petite laisse tomber sa pièce. Dans un dernier élan, la fille demande un violon pour regagner son argent et sera très vite remboursé! Reste à savoir à qui elle va donner la pièce. D'où un climax détonnant au possible et parmi les plus ironiques du studio et d'une jouissance incroyable. Il s'agit probablement de mon court-métrage préféré du studio de par son inventivité et son humour. De plus, au niveau de l'animation, la reconstitution de la ville italienne est superbe et les mouvements de nos lascars particulièrement fluides. Et puis au niveau des péripéties, Andrews donne lieu à un rythme trépidant et particulièrement crédible compte tenu de la folie furieuse des deux maîtres. Le fait qu'aucun ne gagne est aussi une idée pertinante, puisque les deux finissent par ne faire qu'un pour retrouver les pièces. C'est dire l'avidité des bonhommes, prêts à tout pour toucher de l'argent. En sachant qu'ils veulent faire part de la pitié d'une enfant.

Un court endiablé et délirant. Brave semble entre de bonnes mains.

Note: 20/20


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