Partons à Londres

L'ouverture officielle des JO de Londres débute vendredi 27 juillet 2012 à 22 h (heure française) par une cérémonie au stade de Stratford, dans l'est de la capitale britannique, sous l'égide de la reine Elizabeth II, et que devraient voir plus d'un milliard de téléspectateurs. Le premier ministre britannique, David Cameron, s'est porté garant jeudi de la sécurité des Jeux, tandis que des milliers de Londoniens ont fêté le passage de la flamme olympique, accueillie triomphalement à Buckingham. Au total, 40 000 hommes, dont environ 18 000 militaires, seront sur le pied de guerre. Pour Londres, déjà organisatrice en 1908 et 1948, il s'agit là d'un record absolu. 4,8 milliards de personnes devraient suivre cette édition sur leurs écrans cet été et faire, selon l'expression du directeur marketing du CIO, de ces Jeux "les plus gigantesques de l'histoire". Les chiffres sont impressionnants : près de 15 000 athlètes olympiques et paralympiques résideront au village olympique. 1,4 million de repas seront servis pendant les jeux grâce à 800 chefs. Les sportifs consommeront 232 tonnes de pommes de terre, plus de 100 tonnes de viande ou encore 330 tonnes de fruits et légumes du 27 juillet au 12 août. Côté compétition, les épreuves ont déjà commencé. Le Japon, vainqueur de l'Espagne (1-0) dans le tournoi masculin de football, a créé hier la première surprise des Jeux. La délégation française - 185 hommes, 146 femmes - tentera de dépasser les 41 médailles françaises gagnées aux JO de Pékin en 2008. La fête sera au rendez-vous. Mais 4 athlètes ont déjà été exclus après des contrôles positifs ou des soupçons de dopage. Le plus illustre est le Grec Dimitris Chondrokoukis, champion du monde en salle 2012 de saut en hauteur. Le Monde et Lemonde.fr couvriront avec plusieurs envoyés spéciaux cet événement exceptionnel.

Le stade olympique de Lon­dres sera à partir de vendredi 27 juillet 2012  22h00 (heure française) le centre du monde, quand y sera donné le coup d'envoi officiel des Jeux lors d'une cérémonie d'ouverture au rythme enlevé, dont les inspirations puisent aux racines de l'identité britannique.
Placée sous l'égide de la reine, se déroulant devant 120 chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que des personnalités comme Michelle Obama, Brad Pitt, ou encore le Prince William et son épouse Kate, la superproduction de Danny Boyle ne souffrira aucun raté.

  

       JOlympiques  de Londres - 1948

Une athlète française exceptionnelle : Micheline Ostermeyer , championne olympique  du poids , du disque , du saut en hauteur.

Imaginez que cette année, Usain Bolt, en plus du sprint, obtienne une médaille d’or de saut à la perche... Impossible. En 1948, ça l’était. Micheline Ostermeyer a été 13 fois championne de France dans 7 disciplines différentes.

Aux Jeux olympiques de Londres 1948, la jeune Française s’impose au poids (13,75 m) et au disque (41,92 m). Pas rassasiée, elle arrache, quelques jours plus tard, une médaille de bronze en saut en hauteur (1m61).

Le soir de sa victoire au poids, Micheline Ostermeyer célèbre sa médaille d’or au Royal Albert Hall : elle y interprète un récital de Beethoven. Athlète complète, la jeune femme était surtout une musicienne accomplie, premier prix du Conservatoire de Paris en 1946. Elle consacrait cinq heures par jour au piano ! L’athlétisme, c’était à côté, pour le plaisir, pour l’évasion. Et jamais plus de cinq heures par semaine. Source : Rue 89 - Le Nouvel Observateur.

Video : 1 Les plus mémorables cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques

2 Abécédaire des Jeux olympiques de Londres

Incroyable mais vrai !
Que l’on y songe un instant : c’est Lakshmi Mittal, milliardaire PDG d’Arcelor-Mittal, le fossoyeur de toute une région ouvrière de notre bonne vieille Europe, depuis les hauts-fourneaux de Liège-Seraing (en Belgique) jusqu’aux aciéries de Florange (en France), en passant par le bassin sidérurgique de Schifflange-Rodange (au Luxembourg), qui sera l’un des porteurs de la flamme olympique.
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