Pauvre petit être agonisant,
Maintenu par désir égoïste
Au seuil du royaume des vivants.
C’est pourtant en vain que tu résistes,
Car si belle que soit ta prison,
Tu ne peux nier son absurdité.
Seul destin pour toi à l’horizon
Dans ces affres de stérilité :
Un cadavre en décomposition.
En vase, tu te noies, mutilé,
Et pleures tes pétales fanés.