C'est dans cette église construite en 1961 par l'Architecte Michel Saint-Maurice, que ce fit cette rencontre avec Marie-Jo et Jean-Jacques en peine et en chagrin du départ de Valérie.
Dans la foule quelques visages connus et une célébration émouvante sous une gigantesque tapisserie de choeur.
Puis ce fut l'inhumation au cimetière d'Annecy-le-Vieux : encore de l'émotion et une foule émue se tenant par la main fait cercle en entourant le cerceuil pour une ultime prière : un PATER NOSTER vibrant et sincère. Un ultime geste personnel sur la dépouille de Valérie et l'inhumation douloureuse, simple et silencieuse.Point trop de fleurs, mais de bon goût, qui n'étaient pas individuéesUn peu plus tard dans le le salle paroissiale de la comunauté de Saint-Louis un verre de l'amitié (plutôt une collation roborative). MJ et JJ sont bien entourés entre autre par une forte délégation de la Lille 60-64 venue des environs ou de plus loin et un plus ancien de la Cluny 44
Beaucoup de sympathie malgré la circonstance. Et les conversations vont bon train, occasion pour les visiteur de découvrir un petit peu d'Annecy le Vieux.
Cette église moderne en béton brut de décoffrage, consacrée à Saint-Louis et quelques explications sur le plan, en forme de conque, représentant un triptyque entre la naissance (baptistère), la vie (autel), la mort (chapelle funéraire). Les murs porteurs latéraux, en redents, qui dirigent la lumière naturelle vers l'autel.
Le nouveau cimetière des Glaisins inauguré en 1973 car celui du chef-lieu était désormais plein.
Les personages célèbres de la Ville d'Annecy la rebelle... le Compagnon Bernard ACCOYER, le prodigieux feuilletoniste Eugène SUE, parisine de naissance et mort à l'étranger c'est à dire à Annecy le Vieux.
L'explication du terme FIER par ce torrent qui borde et encercle Annecy-le-Vieux et appelé autrefois le Cier (en latin Cerus) transformé médiatiquement en Fier.
Les Armes d'Annecy-le-Vieux qui se blasonnent comme suit : Ecartelé : au premier d’azur à la double croix de gueules (à enquerre) à la bordure d’or, au deuxième de gueule à une truite d’argent en bande, au troisième de gueule à une cloche d’argent bataillée de sable ; au quatrième d’or à un pampre à la feuille sinople et grappe de sable aux reflets d’argent.
Mais nos pensées revenaient le plus souvent vers Valérie et ses proches. Et pourquoi ne pas confier Valérie à Anne de Guigné cette petite Ancilevienne touchée par la grâce. "Mon petit Jésus, disait-elle, je vous aime et pour vous plaire je prends la résolution d'obéir toujours ".Cette promesse, dite le jour de sa première communion. Cette promesse tenue grace à une surprenante maturité spirituelle qui l'a animée jusqu'à sa mort, en janvier 1922, alors qu'elle n'avait que « onze ans moins le quart ».
A Dieu, Valérie ! tu nous a offert une occasion unique de témoigner à Marie-Jo et Jean-Jacques notre indéfectible amitié. Nous t'avions connu à travers leurs mots ; Nous avons partagé leurs inquiétudes, leurs préoccupations, et quelquefois leur désarroi…
Marie-Jo, Jean-Jacques ! nous sommes avec vous par la pensée et par la prière.