Mina Tindle a livré cette année un joli album qui m'a plu sans toutefois me transporter. Je l'ai trouvé beau, entendons-nous bien, mais il m'a semblé qu'il lui manquait peut être ce petit quelquechose qui fait que je vais le faire tourner en boucle des semaines durant. Alors ce bel album je l'écoute de temps en temps mais j'avoue lui préférer celui de Madjo, à qui la musique de Mina Tindle me fait penser (oui, bon, c'est un point de vue personnel), en plus créatif toutefois. Tu peux hurler, je sais que leurs deux musiques ne sont pas semblables, merci, mais voilà je ne peux m'empêcher de les comparer.
Sur scène c'est joli toujours, vraiment, et puis bon il y a Oliver Marguerit qui officie par ailleurs avec Syd Matters alors bien sûr, ça ajoute un petit supplément d'âme à l'ensemble (oui, voilà, ça c'est réglé, si des fois tu avais oublié je suis accro à la musique de Syd Matters, l'occasion était trop belle de le rappeler ici et comme ça fait un moment que le groupe n'a pas d'actualité, tu avais peut être oublié. Rappelle toi j'en avais parlé là (chronique d'un de leurs concerts à La Maroquinerie)...et ici aussi (chronique de Brotherocean leur dernier album). Et sans doute ailleurs mais je ne sais plus...). J'aime mais je trouve qu'il y manque peut être ce grain de folie qui rendrait la chose addictive. C'est un point de vue strictement personnel, nombreux sont ceux qui sont subjugués par l'album et m'en parlent souvent de la plus jolie des façons.
Un joli concert sur lequel je reviens en photos ici :