Depuis qu'il a repris en main Doctor Who, Steven Moffat subit de nombreuses critiques sur le fait qu'il corse un peu trop les intrigues et se perd en cours de route. Je ne suis pas d'accord et
cette saison 6 de Doctor Who était pour moi à la hauteur. Se découpant en deux parties distinctes, cette saison va nous permettre de revenir sur la mythologie qui entoure River Song. J'ai trouvé
que Moffat a fait un très beau boulot avec ce personnage introduit quelques années auparavant. Le tout n'est pas forcément très lisible, mais c'est justement ce qui rend le tout encore plus
passionnant. Abusant des distorsions du temps, le scénaristes s'amuse avec les personnages en les faisant aller et venir comme bon lui semble. Je suis complètement accro aux histoires
compliquées. Et surtout, il a du mal à ne pas nous jouer des tours de magie. A la fin de la saison il va même complètement chambouler tout ce qu'il avait bâti durant toute la saison pour relancer
les cartes. C'est aussi ce qui fait de Doctor Who l'une des meilleures séries de SF actuellement en cours de diffusion.
Petit à petit nous assistons à la disparition de Rory et Amy Pond. Il était temps de leurs dire au revoir. Ce sont des adieux déchirants mais logiques. La série ne pouvait pas les garder trop
longtemps non plus, surtout que le mystère de River Song et de l'enfant d'Amy a été résolu. Il ne reste pas grand chose à raconter autour de ce duo (ils vont me manquer tout de même). La saison
tente donc de nous montrer comment Doctor Who pourrait fonctionner dans eux. Cela donne des épisodes où le Doctor se retrouve livré à lui même dans des histoires enfantines et colorées. Je pense
évidemment à "Closing Time" qui est là pour fermer la boucle autour de ces deux personnages. C'est fait avec émotion et efficace. Doctor Who n'en oublie pourtant pas ses envies de nous faire
sursauter dans notre lit. L'épisode "Night Terrors", bien que prévisible et classique du genre, était parfait. Ces poupées restent encore dans ma tête, il est difficile de les déloger… Mais ne
vous inquiétez pas, je ne compte pas me transformer en poupée folle.
L'épisode le
plus créatif de la saison est sûrement celui qui nous ramène au Troisième Reich, "Let's Kill Hitler". Un épisode parfait en tout bord, et permettant de retrouver l'équilibre d'une bonne intrigue.
C'était là où la saison était découpée, et cet épisode de retour s'est fait en grandes pompes. Sans compter que Doctor Who ne manque pas d'humour. C'est aussi ça qui fait son charme. L'énergie de
Matt Smith reste toujours aussi animée de bonheur. C'est un bon père de famille au fond de lui, et je le trouve beaucoup plus moderne que David Tennant (attention, j'adore Tennant et Eccleston
aussi). Malgré toutes ces bonnes choses, le double épisode sur les dopplegangers était assez mauvais en son genre. Et manque de bol, il était en deux parties… L'équilibre manquait, l'ennui était
bien trop présent. Peut être que je suis passé à côté de l'épisode mais c'est bel et bien la seule déception que je peux avoir vis à vis de cette sixième salve d'épisodes.
Meilleur épisode : 1.08 "Let's Kill Hitler (Part 2)"
Pire épisode : 1.05 "The Rbel Flesh (Part 1)"
Place dans le classement de l'an dernier : 21ème (Stable)
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 18 août à 12:23
je suis totalement d'accord avec les critiques, Moffat a spolié doctor who.Les intrigues sont invraisemblables et le denouement completement stupide.je regrette vraiment T Davis, qui avait une imagination debordante et une maniere de nous rappeler les précédents épisodes, je suis extrement déçu des nouveaux épisodes