The Dark Knight rises

Bon, par où commencer une review de trois trillion de pages?

Par les quatre “mots” qui résument mon état après visionnage: AAH PUTAIN SA RACE! Ben ouais.

Une avalanche de génies, de scene stealers et de méga moments de pleurs dans ce film qui conclut d’une manière irréprochable une trilogie qui dépote sa maman…

Bruce Wayne, mon héros…

Massive spoilers alert!

The Dark Knight rises réussit en beauté le tour de force d’éclipser The Dark Knight, et de ce fait la prestation plus que mirifique d’Heath Ledger dans le rôle de sa vie, et de la nôtre aussi… Et pourquoi Chris Nolan a-t-il réussi cela? Ben, ça tient à peu de choses…

Un, le casting. J’y reviens, mais il est tellement sublime que même le cast des Harry Potter (pourtant super fangirlisant) parait naze à côté.

Deux, aucun personnage ne mange les autres. Là où le Joker était LE scene stealer par excellence, ici, chaque personnage a son moment de gloire. Même s’il y en a deux qui mange l’écran…

Trois, la musique. Hans Zimmer, je ne le répéterai jamais assez, est une bête. J’en peux plus de ses génériques de fin qui me font pleurer. J’en ai marre. Vous, là, les trois frigides au premier rang, écoutez ça, et le premier qui verse pas de larme, je le tue.

Bref, le cast disais-je donc.

Il me semble que Christian Bale devient de plus en plus canon en vieillissant. Ça va pas être possible ça. Et le fait qu’en plus, cette saloperie joue de mieux en mieux me sidère. Totalement. Il est Bruce Wayne. Bruce Wayne, il le vit. C’est hallucinant. Finalement, et bien que je sois la masta fan des Marvel, je suis d’accord avec la majorité de personnes qui out there trouvent que Bruce mange Tony Stark en awesomeness. Un Bruce plein de contradictions, de doutes et de faiblesses, qui en font l’homme à marier. Bigre alors.

Anne Hathaway, on peut dire ce qu’on veut, fait une Catwoman des plus canonissimes. Certains auront eu des doutes quant à sa félinité, ben ne cherchez pas loin, le travail physique de la chose est impressionnant. Elle aussi habite son rôle. Et dévore le Christian des yeux. Tu m’étonnes.

Michael Caine se fait vieux. Y a pas à dire, son Alfred me tue toujours autant, avec ses larmes aux yeux, et son exortation à “Pitié, Mr Wayne, ne mourez pas” qui m’a fait pleurer. Un ch’ti peu mais quand même. Foutu Pennyworth!

Jim Gordon. L’homme de ma vie. Maman, elle peut dire ce qu’elle veut, j’en ai rien à fiche qu’il ait l’âge d’être mon grand-père, Gary Oldman est canon. Point. Et j’aime Gordon, par transposition. Il est trop cool cet homme. Et il est un peu concon aussi. Faut dire, ne piger qu’à la fin que Batman et Bruce Wayne sont jumeaux siamois, fallait un peu fumer de l’herbe, nan?

Burn Gorman a décidé de jouer les méchants ptits cons, en ce moment. Après Johnny English reborn, il vient jouer on-ne-sait-trop-qui, enfin, le principal, c’est qu’il s’amuse, hein?

Cillian Murphy, seigneur, il me fout des frissons partout… Je ferai mieux de pas trop écrire à son sujet parce que je sens la bave monter à mes lèvres… Fichtre, Jonathan Crane est quand même un bel homme…

Et tiens, le ptit caméo trop inutile (ben, comme lui en fait) et choupi trognon de Littlefinger au début du film m’a bien fait rire. Petyr, sans moustache, il ressemble à rien…

Bian, faut bien que j’en parle à un moment. Marion Cotillard me les fend. J’en ai marre de lire partout qu’elle est trop douée et gnagna, parce qu’elle est même pas capable de se doubler elle-même. Merci le talent, quoi. Et en plus, Chris, t’es gentil et tout, j’t'adore, mais où t’as vu que c’était plausible que la Cotillon soit Jésus (celui qui me suit, là, je l’épouse)?

Alert! Alert! Scene stealers spotted! Alert! Alert!

Ben voilà, nous y sommes. Qui a dit que Nolan adorait les Britons? Moi. Et voici que vérifiant l’adage, le Chris invite le seul acteur capable de porter le personnage de Bane sur les épaules: Tom Hardy. Je le connaissais depuis Wuthering Heights, un period drama multo larmoyant, et dans lequel sa force tranquille en envoyait déjà pas mal. Et puis, il y a eu Inception, et Eames. Quel…charme…fichtre! Et donc, bogoss Hardy a décidé d’en plus de prendre 14kg de muscles dans sa face, de porter un masque zehr moche et d’avoir la même voix que Dark Vador. Et quand Bane pleure, tu sais que t’es dans la merde.

Ban, passons maintenant à mon tit chouchou perso. Certes, quand j’ai entendu que Joseph Gordon-Levitt allait jouer dans TDKR, je ne pensais pas que son personnage serait aussi prépondérant. Le bras droit de Gordon pour moi, mais sans plus. Je ne m’imaginais certainement pas que le-dit Joseph saurait aussi qui se cachait sous le maskounet de Babanounet, et donc ce faisant lui porterait main forte.

Bion, et alors, en toute bonne fan que je suis, faut dire que les indices étaient pas difficiles à recouper, n’est-ce pas. Est orphelin aussi, sait que Bruce et Batman ne font qu’un… Mais alors, qui peut donc se cacher derrière le pseudo Blake? Celui qui trouve, pareil, je l’épouse direct, et tant pis pour la monoandrie!

Donc, voilà. C’en est terminé de Batman selon Nolan. C’en est fini de ce casting digne d’Inception (à une erreur près donc), de cette musique qui donne mal au ventre, et de ces personnages tous prêts à se sacrifier pour leur cause personnelle.

Un Bruce Wayne capable de faire une introspection de deux heures et demie, y en a pas beaucoup sur cette planète.

Moi, je vous le dis, Batman est peut-être mort pour Gotham, mais sa mémoire ne l’est pas, et tout comme le Joker aurait pu s’échapper d’Arkam et refoutre un tapage de classe masta blindé dans leur face, Babanounet reviendra. Et qui sait, la relève est peut-être déjà en train d’enfiler ses collants verts (collants verts, hein, et là, tous les non-fans se demandent de quoi je parle).

Note: 9,75/10 (scénario: 10/10 – jeu: 9/10 – BO: 10/10 – effets spéciaux: 10/10 (comme pour tout, chez Chris, c’est pas le plus important))

The Dark Knight rises, le film de l’année. Nan, même le Hobbit (que j’attends pourtant en trépidant sur ma chaise) ne pourra pas me faire sortir de la salle en ayant oublié mon nom. Ça, c’est un pouvoir tout Nolanien.

Ban, c’est pas tout ça, mais il faut que j’aille le revoir, c’est obligé. J’ai vu les Avengers quatre fois, faut pas exagérer, celui-ci est un pur chef-d’oeuvre…