avec deux thèmes : « Suspense et Faits Divers » et « La Mort du Saltimbanque » jusqu’au 31 août 2012 à la Maison de la Paysannerie, face à l’église Saint-Léger et son jardin médieval.
Le parcours nous mène d’abord à découvrir les planches gravées (bois, eau-forte, lino) par les invités/amis de Michel Bénier : Manuel Alba, Michel Brugerolles, Marc Brunier-Mestas, Philippe Chassang, André Corny, Fabienne Cinquin, Robert Galmes, Bénédicte Hautdebourg, Ipiolo, Christian Jouhet, Pierre Jourde, Isabelle Morange, Pierre Mialon, André Prebet, Bernard Pinelli, Roland Sabatier, Paul Sarrassat, Didier Shreiner, Suzanne Shreiner, Léa Shreiner.
Le tableau « Les saltimbanques, l’enfant blessé », huile sur toile de 1874 par Gustave Doré (1832 † 1883), est au musée de Clermont-Ferrand depuis 1937 (aujourd’hui Musée d’Art Roger Quillot). Point de départ d’une réflexion graphique du saltimbanque dans nos sociétés contemporaines, à l’invitation de l’association clermontoise de graveurs « Le Chant de l’Encre », les pièces présentées, par des graveurs français et internationaux, offrent plus qu’une simple interprétation tout en restant à frontière de la digression. Un coup de cœur pour la gravure (aquatinte et eau-forte) de Michel Brugerolles : du saltimbanque étendu mort, seule la face des pieds est visible ; « Le Christ mort pleuré par les Saintes Femmes » d’Andrea Mantegna (1431 † 1506) s’invite sur cette cimaise. L’identité du saltimbanque/clown est révélée dans une ultime pirouette, un nez rouge sur le gros orteil gauche ; Giani Esposito (1930 † 1974) chante « Le Clown se meurt ».
Espérons que Michel Bénier l’organisateur et François Szypula le maire et conseiller général renouvellent leur collaboration pour nous offrir des travaux aussi intéressants.