BRUXELLES (NOVOpress) — Depuis une dizaine d’années, l’Union européenne encadre de manière de plus en plus stricte par des directives, la vente et la distribution de médicaments, de plantes et d’aliments. Officiellement, l’objectif est de protéger le consommateur. Code communautaire sur les médicaments, directive sur les médicaments à base de plantes, les normes à respecter sont de plus en plus complexes. Résultat : les « petits » n’ont plus les moyens de répondre à toutes ces normes en restant rentables. Seuls les « gros » survivent, c’est-à-dire les grands groupes industriels pharmaceutiques ou agro-alimentaires (Nestlé, Danone, Bayer, Pfizer, etc).
On l’avait déjà constaté quand une nouvelle directive avait imposé de nouvelles règles d’hygiène et de processus très stricts pour la fabrication des fromages : les petits producteurs artisanaux et familiaux de nos campagnes étaient, pour beaucoup d’entre eux, restés sur le carreau.
L’enfer, « un pavé de bonnes intentions » ?
Désormais, l’UE veut mettre en pratique la directive 1924/2006/CE pour règlementer les allégations de santé inscrites sur certains aliments ou compléments alimentaires. L’idée de départ n’est pas mauvaise en soi puisqu’elle considère que les professionnels de l’agro-alimentaire sont allés trop loin en multipliant les allégations thérapeutiques, souvent fantaisistes, sur leurs produits. L’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments …
Auteur : Novopress
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