Un juge brésilien a décidé d’accorder des remises de peine à ses détenus qui acceptent de pédaler pour produire de l’électricité afin d’alimenter les lampadaires de la ville.
La prison de Santa Rita do Sapucaí, au Brésil, propose donc désormais à ses prisonniers d’échanger des jours de liberté contre des efforts pour alimenter la ville en énergie.
Les vélos d’appartements, équipés de dynamos et reliés au réseau électrique de la ville, permettent d’allumer les lampadaires publics. Pour trois jours d’efforts sur les vélos, les détenus voient leurs peines de prison diminuer d’une journée.
Cette idée vient du juge de la ville, José Henrique Mallmann. Elle a été très vite appréciée par les prisonniers qui peuvent s’entretenir physiquement, participer à la vie publique et sortir plus tôt de prison. Le directeur de la prison, Gilson Rafael Silva, est également convaincu par ce système. Selon lui, les prisonniers « se sentent utiles en pédalant. Ils gagnent des jours de remise de peine et ils produisent de l’énergie, une énergie propre. Aujourd’hui on parle beaucoup de développement durable« .