Découvertes en explorant un article sur un tout autre sujet mais parfaitement d’actualité s’agissant du collectif budgétaire du nouveau gouvernement qui entend à juste titre revenir sur les mesures les plus contestées et contestables de l’ère Sarkozy, notamment la TVA sociale et les heures sup’ défiscalisées (sans même parler du bouclier fiscal, autre invention à l’usage des multimilliardaires ou millionnaires du COUAC-40 de la funeste loi TEPA de juillet 2007) en marge d’un article assez fendard sur le contenu qui rend compte de la prise de position de Gilles Carrez - nouveau président (UMP) de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale.
Je n’en aurais pas fini avec lui au sujet de ses diverses prises de position ultra-partisanes car il devra bien finir par se rendre compte que la majorité socialiste lui a offert un poste - comme naguère au demeurant Nicolas Sarkozy avec Didier Migaud, nommé ensuite à la présidence de la Cour des comptes après la mort du regretté Philippe Seguin et remplacé à la commission des Finances de l’Assemblée nationale par l’actuel ministre du budget, Jérôme Cahuzac, de même qu’au Sénat, passé à gauche ! Une première historique, les socialistes offrirent la Commission des Finances au très ultra-libéral Philippe Marini - où doivent prévaloir le souci de l’intérêt général et le respect d’une certaine neutralité. Je n’ai pas le souvenir de prises de position partisanes tant de Didier Migaud que Jérôme Cahuzac quand ils siégèrent à la tête de cette commission.
Or donc, s’agissant du budget 2012 - entendre le collectif budgétaire révisant la loi de Finances de 2012 adoptée par la précédente majorité - Gilles Carrez s’insurge : "Qu'on abandonne cet esprit de revanche" (Nouvel Obs 16 juil. 2012) « regrettant la tournure symbolique que prend l’examen du projet de loi de finances rectificative ». En effet, selon un autre article du Nouvel Obs L'Assemblée détricote les symboles budgétaires de l'ère Sarkozy (16 juil. 2012). Et alors ? Je ne vois pas ce qu’il faudrait sauver des mesures fiscales et budgétaires de Nicolas Sarkozy - bouclier fiscal, heures sup’ défiscalisées, sans même parler de la TVA réduite pour les bistrotiers et hôteliers dont tout le monde ou presque convient qu’elles ne profitèrent ni aux clients ni à leur personnel.
Mais la petite ironie de l’Histoire qui en manque rarement provient d’une pub qui ne pouvait manquer d’accrocher mon attention par ces temps si difficiles : « L’été Peugeot » ! Qui promet un « Coup de soleil sur les prix du 2 juillet au 31 août » avec, tenez vous bien « motion et émotion » avec « l’offre ensoleillée pour la Peugeot 308 ».
Nul doute que les salariés d’Aulnay-sous-bois, Rennes et Poissy, sans même parler de Sevelnord et Montbéliard (c’est toute la recherche qui y est menacée) apprécieront. Cela me donnerait bien plutôt l’envie de pendre Philippe Varin qui veut une baisse « massive » du coût du travail en France (20 minutes 13 juillet 2012) par la peau de ce que l’on voudra… L’esclavage sauce ultralibérale…