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Les principales sociétés intéressées par l’exploitation du GAZ DE SCHISTE au Québec vivent des moments très difficiles. En plus des études qui révèlent que la fracturation hydraulique pose un risque sérieux pour la nappe phréatique, le prix du gaz naturel est au plancher. Bref, les beaux graphiques financiers des gazières se lézardent !
Prenons Talisman Energy. Depuis 1 an, le titre a reculé de 38%. Perdre 9 milliards en valeur boursière, ce n’est pas insignifiant. Est-ce que ces déboires l’ont obligé à céder pour 1,5 milliard $ d’actifs à la société Chinoise Sinopec? Parmi les 15 analystes qui suivent l’action, aucun ne peut recommander fortement (Strong Buy) Talisman. Le consensus qui se dégage est simplement de «conserver».
C’est pire pour Forest Oil de Denver. Depuis 12 mois, 57% de sa valeur s’est sublimée. Pendant ce temps, sa marge bénéficiaire fond et son ratio dette/action enfle. Avec 5 trimestres avec des flux de trésorerie négatifs, on commence à avoir hâte à une remontée du prix du gaz naturel.
Ça va mieux pour JUNEX L’annonce publique du début des opérations d’exploration sur l’île d’Anticosti permet au titre de ce maintenir autour de 0,80$. Mais pas suffisant pour réconforter les actionnaires qui lambinent depuis 3 ans. Pour les 36 derniers mois, l’action est en retrait de 45%.
La petite Questerre a aussi de l’eau dans le gaz. Depuis 12 mois, le titre a reculé de 26% et s’établit à 69 cents. Quant à la minuscule Gastem ( 7 millions en capitalisation), L’action a laissé s’évaporer 48% de sa valeur. Elle ne vaut plus que 6 cents.
On peut clore ce palmarès «gazant» avec PETROLIA. La descente est constante. Depuis 12 mois, l’action a reculé de 53%. Son président André Proulx et ses amis de «Luxembourg» doivent s’ennuyer de la belle époque où le public ne savait rien et ne s’intéressait aucunement aux techniques de «fracturation du shale». Par rapport à son sommet du 1 juillet 2011 à 2,52$, Petrolia a perdu 1,35$.