Ce soir, par hasard du côté de Beaubourg, je l'ai soudain aperçu. Fidèle à l'image données de lui par les
photos publiées sur la toile... Très facilement reconaissable...
Beaucoup plus cassé cependant. Je me suis approchée, présentée et lui ai demandé où il en était, ce dont il avait besoin...
Giuseppe est toujours à la rue. Il a été agressé plusieurs fois. Les élus font pour tout pour qu'il s'éloigne de Beaubourg et des environs : à plusieurs reprises, sa voiture - son seul domicile - a été mise en fourrière (sans passer par la case pré-fourrière) à Bonneuil (incroyable !) le plus loin possible de l'appartement dont il a été expulsé à l'arrache, dans le quartier où il veut demeurer, pour qu'il ait un maximum de difficultés à y revenir...
Aujourd'hui, Giuseppe n'a en rien changé le discours relayé par ceux qui l'ont rencontré cet hiver. Il ne veut pas être hébergé : il veut qu'on reconnaisse ses droits !
Giuseppe veut un avocat qui accepte de le défendre sans céder aux pressions. « Je ne veux pas d'un avocat commis d'office qui sera obligé de se taire si des élus le lui demande, je voudrais un avocat qui me rende mes droits. Je ne suis pas riche, mais je peux payer avec ma petite retraite ».
Alors si vous connaissez un avocat,
n'attendez pas : envoyez ses coordonnées ici !
En insistant un peu, Giuseppe m'a confié qu'il accepterait une paire de bottes en plastique pour l'hiver «
solides, parce que les miennes sont dans un triste état. Taille 42 pour mettre avec de grosses chaussettes ». Les demandes sont aussi modestes et pratiques que l'homme... Je vous assure
qu'il force le respect Giuseppe !
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