THE DARK KNIGHT RISES: Critique du film

Ni le chef d’oeuvre attendu, ni la déception redoutée, The Dark Knight Rises n’en est pas moins un divertissement d’excellence. Si la trame et son MacGuffin assez classiques renvoient à ceux de Batman Begins et aux enjeux habituels des Blockbusters dans la nature de la menace (Mission impossible, James Bond), l’exploitation du récit et le développement de l’histoire sont remarquables en bien des points. A commencer par l’introduction des nouveaux protagonistes très bien intégrés ( Gordon-Levitt en tête ), un bémol cependant pour Marion Cotillard et quelques prises moins senties (pourtant validées par Nolan), peut-être dues à des re-shoots tardifs.

Plus généreux, plus empathique, ce troisième volet avait tout les atouts pour être le plus épique de la trilogie, même si la grâce de Christopher Nolan semble quelque peu s’évanouir lors du dernier tiers, peut-être parce qu’il est difficile de dire au revoir à ces personnages qu’on aimait tant. Le triptyque s’achève donc sur un mode plus mineur qu’espéré, mais offre un spectacle cinématographique jubilatoire très au dessus des productions du genre actuelles. Forcément culte.