PARIS (NOVOpress) — Qui n’a jamais été pris d’une légère poussée d’anxiété en visionnant l’un de ces spots publicitaires qui commencent à abonder sur nos écrans, pour nous décrire les symptômes d’une maladie dont nous n’avions jamais entendu parler auparavant ? Les symptômes sont généralement suffisamment vagues et généralistes (maux de tête, anxiété passagère) pour que chacun puisse un peu s’y reconnaître. De la même manière les médias généralistes nous « informent » de nouvelles pathologies : piochées au hasard dans la presse de ces dernières semaines, l’alcolorexie et l’orthorexie. Il s’agit de troubles du comportement alimentaire : l’alcolorexie touche surtout les femmes, il s’agit de ne pas manger quand on boit de l’alcool (en soirée par exemple) et ce afin de ne pas grossir, ce qui peut parfois arriver quand on surveille sa ligne. Maintenant c’est officiel, c’est une maladie mentale. Idem pour l’orthorexie, qui consiste à vouloir manger sain. Pour l’industrie pharmaceutique, les adeptes forcenés du bio sont donc des malades à soigner. Et bien sûr – bonne nouvelle – il existe un traitement pour cela.
Ces deux cas, un peu extrêmes de prime abord, sont symptomatiques d’un nouveau mode de fonctionnement de l’industrie pharmaceutique, le « disease mongering » ou la « vente …
Auteur : Novopress
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