Me revoilà... Les journées sont bien chargées en ce moment, désolé de ne pas être plus présent.
J moins plus longtemps avant l'ouverture des Jeux olympiques de Londres. Bon, alors finalement, je n'y serai pas, devant assurer une permanence à la chaîne pour certains commentaires des sports équestres. J'en entends déjà dire "ah zut". Non non, la frustration n'a jamais été une de mes façons de raisonner. Avant tout parce que ça ne change pas les choses. Je garderai mon accred sur mon bureau comme un collector, c'est comme ça et puis voilà. Et puis ça me permettra de continuer à m'entraîner... ou l'art de positiver dans toutes les circonstances.
Et puis comme ça, je pourrai regarder toutes les autres disciplines. A commencer par mes boutiques préférées. J'y reviendrai mais j'ai quelques chouchous et chouchoutes engagées. Tout d'abord, mes triathlètes. Allez les filles Jessica Harrison, Carole Péon et Emmie Charayron. Allez les gars, David Hauss, Laurent Vidal et Vincent Luis. En pentathlon moderne, j'aurai un regard tout particulier pour Amélie Cazé. Plein de pensées aussi pour mes footeuses, propulsées sur le devant de la scène médiatique depuis leur demi-finale mondiale.Les Jeux olympiques, je les ai souvent évoqués sur ce blog déjà actif en 2004 et 2008 lorsque je couvrais l'événement pour L'Equipe. Rien n'est comparable à ces deux semaines. L'ambiance, l'intensité, la difficulté de travailler aussi avec des mesures de sécurité plus contraignantes à chaque édition. Mais pour la plupart des disciplines, décrocher l'or olympique est le Graal absolu. Celui qui vous fait entrer dans l'histoire de votre sport, celui qui fait que tout le reste de votre vie, vous serez présenté comme "champion olympique". Un titre qui suscite respect, admiration dans tous les yeux des passionnés de sport.
La grande majorité de ces champions se sont entraînés depuis des années pour avoir la chance, ou le privilège, de pouvoir concourir aux Jeux olympiques. Quand tout allait mal, quand les blessures venaient pourrir le quotidien, quand la motivation chancelait, la perspective des JO a souvent permis d'entretenir la flamme et parfois même de la raviver. Alors nul doute que nous allons vivre pendant deux semaines des émotions incomparables. Des pleurs, des larmes, des cris, des yeux remplis d'étoiles. Dans les stades londoniens, à la sortie du bassin, sur l'anneau de cyclisme, sur la route, la piste d'escrime, le tatami etc... Dans les tribunes aussi. Et bien sûr devant nos télévisions. Parce que les deux semaines des Jeux sont aussi celles où beaucoup vont découvrir de nouvelles disciplines, vont se surprendre à s'enflammer devant de la gymnastique, de l'haltérophilie et même du tir à l'arc. Parce que les valeurs olympiques sont aussi celles du partage. Et ça, j'adore.
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La transition est facile. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé visionner le webdoc de lequipe.fr sur la Dream Team de basket des JO de 1992, mais si ce n'est pas le cas, foncez ! Lien ICI . Un petit bijou signé Jérôme Cazadieu qui pendant plusieurs mois a interrogé tous les acteurs de cette fabuleuse épopée d'une équipe qui est probablement la plus grande équipe de sport co de tous les temps (même si ces "classements" sont toujours très subjectifs et hasardeux). Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird, Pat Ewing, Charles Barkley, Scottie Pippen, Karl Malone, Clyde Drexler, David Robinson, John Stockton, Chris Mullin, Christian Laettner... une équipe de dingues composée de joueurs qui ont marqué l'histoire de leur sport. A l'époque, je bossais à Mondial Basket. Nous étions dans la Jordanmania, un des plus grands sportifs de tous les temps, toutes disciplines confondues. Au pied de tous les immeubles des cités, sur tous les playgrounds qui poussaient un peu partout, dans les villes mais aussi dans les campagnes, les gamins se prenaient pour Jordan, ou Magic. Les tournois de 3x3 se multipliaient un peu partout, sponsorisés par toutes les marques de baskets. Il y avait le Converse au Trocadéro (avec la mythique équipe de Mondial Basket composée de Fred Lesmayoux, Christophe Derollez, Constant Nemale et moi-même, nous étions même allés en finale - photo ci-contre), l'Adidas Street Challenge à La Défense, etc. Le playground de la Porte de Clignancourt était "the place to be", là où tous les apprentis Jordan se défiaient dans des duels plutôt musclés. On pouvait même y croiser quelques vedettes en devenir comme Mouss Sonko. Plus qu'un sport, le basket était à l'époque un phénomène sociétal. J'adorais.
Ce webdoc permet de revivre la construction de cette équipe, de revivre toute la folie ayant entouré la Dream Team à l'époque avec tous les adversaires des Américains qui prenaient des photos avant et même pendant le match. Et surtout de retrouver, vingt ans après, toutes ces stars. Et rien que pour entendre le rire de Magic Johnson, aujourd'hui à la tête d'un empire et d'un charisme incroyable, il est impératif de vous précipiter sur ce doc.
ça dure 52' (sans les bonus) mais, si vous aimez le sport par les émotions qu'il génère, vous ne regretterez pas ces 52'. Le lien ICI (attention la vidéo sera désactivée pendant les JO... alors foncez)
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Séquence Meudon Triathlon pour tirer un coup de chapeau à quelques coéquipiers qui se sont particulièrement illustrés ces derniers temps. Le week-end dernier, à Anvers, François Dubuc (alias Zarma), Cyril Colle (alias Le Vosgien) et Isabelle Kern, ont bouclé le 70.3 d'Anvers (un half Ironman) en respectivement 4h36', 4 h 58' et 6 h 27'.Félicitations également aux finishers du Xterra de Xonrupt, Cyril, encore lui (5 h 02'), Karim (5 h 14'), Sébastien (5 h 17') qui sont allés au bout d'une épreuve disputée dans des conditions infernales.
Pas de doute, le Meudon Triathlon est au top !... et ce n'est qu'un début....
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Un peu de pub pour des conseils lecture. Pour commencer, un nouveau magazine que j'ai découvert il y a peu. Il s'agit de Wider, le magazine des sports outdoor. dans le dernier numéro, on y parle notamment de Kilian Jornet, l'ultra terrestre du trail. Il y a aussi un site internet www.widermag.com Dans la même famille, il y a bien sûr Endurance Trails. Là encore, des bons papiers, des belles photos, bref de quoi assouvir sa passion du trail et, en ce qui me concerne en ce moment, me motiver pour retourner en montagne avaler du dénivelé et surtout apprécier des environnements exceptionnels. Site internet www.endurance-mag.com Un clin d'oeil aussi à Running pour Elles de mon amie Cécile Bertin. Un magazine en théorie pour les coureuses mais qui n'est bien entendu pas interdit aux hommes. J'y signe d'ailleurs depuis deux numéros une chronique "Au masculin" et ça me fait bien plaisir. Et puis il y a bien entendu l'incontournable Jogging International, là où j'ai quasi entamé ma carrière de journaliste il y a près de 20 ans. Nostalgie, nostalgie... J'y ai resigné un article dans le dernier numéro (dans la perspective des JO, les différences de préparation entre un coureur de 100m et un marathonien en passant par le demi-fond, tous des "athlètes" mais qui n'ont finalement pas grand-chose de commun à part le fait de courir) et ça m'a fait bizarre de revoir ma signature si longtemps après. Jogging, c'est la base pour le joggeur, et pour moi plein de souvenirs de ces reportages en Chine sur les Foulées de la Soie, à Madagascar, à La Réunion, aux Etats-Unis sur la Route 66, et pléthore de marathons (New York, Londres, Berlin, Rome, Florence, etc.). La belle époque... Le site : www.jogging-international.net.........................
Allez histoire de se faire plaisir et de s'amuser un peu, je vous glisse deux des cinq petites pastilles supposées annoncer la couverture des Jeux olympiques sur Equidia. Une demi-journée à tourner ces séquences mais surtout un super moment où l'on s'est bien amusé avec Kamel, et toute l'équipe du tournage (Delphine ma maquilleuse préférée, Elodie, formidable arroseuse, Raph etc.) drivée par Eddy Abadin.
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Toujours (relativement) à fond dans l'entraînement. Avec l'emploi du temps plus que chargé de ces derniers jours, pas toujours évident de caser des séances. Mais bon, dans l'ensemble, la machine continue d'être activée sur un rythme à peu près convenable.Côté natation, la priorité du moment avec la Traversée de Paris à la nage du 2 septembre, il faudrait que j'arrive à travailler davantage sur le rythme respiratoire. J'ai toujours respiré deux temps à droite. Sur 10 bornes et un temps estimé de l'ordre des 3 heures non stop de nage, je dois impérativement respirer trois temps... J'arrive à respirer à gauche mais c'est pour moi bien moins naturel et "confortable" qu'à gauche. Reste un mois pour changer les habitudes. Et puis ce serait dommage de ne respirer qu'à droite et de louper la Tour Eiffel....
Lundi
Course à pied : 1 h footing
Mardi
Natation : 5000 m (800 nc - 1 h non stop nc - 1000 m divers et variés)
Mercredi
Course à pied : 1 h 30 footing
Jeudi
Natation : 3200 m (1000 m pull - 10 x 100 "vite" récup : 10'' - 1000 plaquettes-pull - 200 souple)
Dimanche
Course à pied : 1 h bord de mer - Top !
Mercredi
Course à pied : 50' footing en forêt vallonné
Jeudi
Natation : 4000 m (1500 - 1500 pull - 1000 souple .... le tout en negative split sur chaque série)
Course à pied : 1h45 footing en bord de Seine - Top !
Lundi
Natation : 3200 m (1000 - 1000 pull - 1000 plaquettes-pull - 200 souple)
Mardi
Natation : 4200 m (1000 - 2000 pull - 1000 plaquettes-pull - 200 souple)
Mercredi
Course à pied : 1 h en terrain vallonné