Au cours des 15 dernières années, techniques de neuroimagerie fonctionnelle ont été utilisées pour étudier les réactions neuroanatomiques à l'excitation sexuelle chez les humains, expliquent les auteurs. Dans la plupart des études, les sujets sont invités à regarder des stimuli sexuels visuels et des stimuli de contrôle. Ces études ont identifié de nombreuses régions d'activation corticales et sous-corticales en cas d'excitation sexuelle et ont constaté que l'éjaculation est associée à une activation diminuée dans le cortex préfrontal. Hétérosexuels et homosexuels présentent un schéma similaire d'activation.
Ici, les auteurs ont tenté de comprendre comment ces réponses multiples du cerveau provenant de nombreuses zones différentes pouvaient expliquer les diverses phases de l'expérience subjective de l'excitation sexuelle.
Après l'amour, le sommeil : Ils constatent en particulier, via neuroimagerie, que l'éjaculation est associée à une baisse d'activité dans le cortex préfrontal suivie par un désengagement du processus d'excitation sexuelle (désactivation) de 2 autres zones, le cortex cingulaire et l'amygdale. Interviennent alors l'ocytocine et de la sérotonine qui, submergeant le cerveau, induisent ou peuvent induire un sommeil rapide. La prolactine, une substance chimique associée avec le sentiment de satiété jouerait également un rôle clé dans le ralentissement de l'activation de ces zones du cerveau et dans l'endormissement après un rapport sexuel.
Source: Neuroscience & Biobehavioral Reviews doi.org/10.1016/j.neubiorev.2012.03.006July 2012 Functional neuroimaging studies of sexual arousal and orgasm in healthy men and women: A review and meta-analysis (Visuel INSV)