L’histoire commence avec : BANG BANG BANG! (encore une fois, on en a rien à secouer ! c’est plutôt la giclure d’aliens qui nous intéresse.)
En tout cas, avec cet épisode, tout a été poussé à son paroxysme : encore plus nerveux, rapide et frénétique que les anciens opus sans pour autant être le bordel total à l’écran.
La première innovation par rapport à Contra Spirits (Contra III en US ou Super Probotector en Europe) sur Super NES, c’est la possibilité de choisir des chemins alternatifs qui combinée au changement de personnages disponibles vous donne accès à d’autres niveaux, d’autres boss et donc automatiquement une multitude de fins différentes. Mais je dois avouer que pour arriver à comprendre lesquels choisir pour voir tous les endings, c’est un peu le bazar et il faut limite prendre une soluce pour ne rien louper, un comble pour un jeu d’action. (Je suis peut être mauvais aussi, c’est une possibilité à envisager)
La deuxième innovation c’est l’ajout de plusieurs personnages jouables, proposant pour chacun d’eux des armes secondaires différentes et bien spécifiques qui donne un gameplay plus riche.
Pour en venir à la jouabilité, c’est nickel comme les autres épisodes ; les personnages répondent bien et les sauts sont très précis, c’est donc très agréable à manier. D’un autre côté, vu le positionnement des boutons et l’absence de bouton latéral de la manette de la Megadrive, ça pose un hic et pour bloquer sa positon de tir c’est vraiment la merde. C’est dommage surtout que ce genre de jeu demande une attention permanente, sinon c’est le drame.
Au niveau des graphismes à part les humains qui sont moches, c’est bien foutu et surtout très fluide. Plus on avance et plus c’est la folie furieuse avec notamment des boss d’anthologie tout droit sortis de l’imagination la plus dégueulasse et la plus folle qui soit. Il y a aussi la présence de nombreux clins d’œil, avec certains passages ou certains boss cultes repris des anciens Contra.
La musique n’est pas en reste avec des sons très technoïdes voire parfois Techno Hardcore de porc comme dirait l’autre. Et même si je n’aime pas ce genre de musique, il faut bien avouer que ça colle parfaitement avec ce qui se passe à l’écran, surtout que certains thèmes sont bien sympas. Il y a quand même quelque chose à préciser, c’est que le processeur sonore de la Megadrive est connu pour avoir le son qui sature, ce qui peut donner certaines fois un petit peu mal à la tête.
Autre chose à signaler, c’est la différence entre la version originale japonaise et les autres versions, à l’inverse de ce qui se fait habituellement c’est le jeu jap qui est beaucoup plus facile, avec la possibilité de se faire toucher trois fois avant de mourir et la présence de continus illimités. Pour les autres versions, on est plus dans du Contra traditionnel avec le fameux one shot et tu meurs et les continus limités, ce qui rend le jeu très difficile.
Mise à part quelques défauts, Contra The Hard Corps reste une référence du jeu d’action sur Megadrive, surtout qu’à 2 joueurs, c’est le fun assuré et ça c’est la force de la toute la série…
A suivre…