“Légalement, Christian Estrosi ne pouvait pas être maire de Nice et président du département. Mais un recours intervenu lundi contre sa liste aux municipales lui permet de ne pas avoir à choisir entre les deux mandats avant que le Tribunal administratif ait tranché”. C’est ainsi que la gazette électronique de Sophia Antipolis rend compte de l’élection de C. Estrosi, déjà Maire de Nice, comme Président du Conseil Général.
Elégante manière de qualifier des procédés de cumulard qui, à ce qui se dit, entend très bientôt faire démissionner son suppléant de son siège de député pour cumuler encore davantage.
Chez ces gens-là, Monsieur, on n’en a jamais assez et les mauvaises habitudes ont la vie dure. Lorsqu’on s’est habitué à un train de vie qui vous permet de louer un Falcon à 138 000 € pour pouvoir boire le champagne avec son chef, il faut de l’argent, beaucoup et même pour 6 mois, cumuler deux exécutifs, cela rapporte.
Sans parler de la mise à disposition de Nice au lobby de l’immobilier, selon les vieilles habitudes médecinistes dans lesquelles, avec son compère du Nouveau Centre, ils avaient été experts.
Notre ex-sous ministre a fait preuve de sa parfaite maîtrise du langage lors de son premier Conseil Municipal de vendredi, souhaitant que les plus humbles puissent se hisser dans l’ascenseur social, tournure imagée que l’on pourrait comparer à celle des baigneurs pouvant se mouiller dans la mer.
Et dire qu’on en a pour 6 ans..!
Rien à voir avec ce qui précède: X. Bertrand vient de se faire remettre un rapport sur le stress au travail.Il s’émeut enfin du nombre de suicides et de dépressions dûes aux conditions de travail. Je me souviens qu’autour de 1968, nous dénoncions alors les cadences infernales qui causaient plusieurs morts par mois en accidents du travail. En tous cas, en ce moment, ce ne sont pas les rentiers ni les patrons du CAC 40 qui risquent d’être stressés par leurs dividendes et stock-options.