Il paraîtrait...

- qu’un surfeur a été tué, lundi, par un requin, à La Réunion. L'an dernier, deux personnes étaient décédées lors d'attaques similaires. Ajoutons pour corser l’info que les plages restaient fermées dimanche sur une partie de la côte ouest de l'Australie, au lendemain de la mort d'un surfeur, déchiqueté par un requin. Il s'agit du cinquième accident de ce type dans la région en moins d'un an. Ils étendent leur territoire ! Sachant par ailleurs que l'aileron de requin est un must de la gastronomie du sud-est asiatique et que 3 requins sont harponnés chaque seconde dans le monde, l’anthropomorphisme tombe sous le sens : le requin est en train de devenir rancunier. Et l’hyperbole en découle : la squalophobie fera sans doute un tabac sur les plages cet été. Note pour les programmateurs télévisuels estivaux amateurs de rediffusions : Les dents de la mer font quasiment frissonner durant quatre volets !

- qu’on a récemment trouvé un python dans les toilettes d’une septuagénaire allemande et qu’un cadavre d’un de ces serpents, de 3m de long et pesant 40 kg, a été repêché dans la Seine, à Paris, il y a quelques jours. Ajoutons pour corser l’info que l'OMS estime à 5 millions le nombre de personnes victimes de morsure de serpents dans le monde, soit près de 10 par minute. Ils sont partout ! Sachant par ailleurs que chaque année en Europe près d’un million de hérissons sont écrasés par des automobiles, soit près de 2 par minute, l’anthropomorphisme tombe sous le sens : le serpent est justicier. Et l’hyperbole en découle : l’ophiophobie n’est pas près de passer de mode chez les porteurs de tongs. Note pour les programmateurs télévisuels estivaux amateurs de rediffusions : la saga Anaconda peut terrifier les herpétophobes lors de quatre belles soirées !

- qu’une femme de 68 ans est morte après avoir fait une réaction allergique à une piqûre d’un frelon asiatique. Ajoutons pour corser l’info que 1 500 piqûres auraient été relevées sur le corps d’un apiculteur décédé il y a quelques semaines. Elles arrivent ! Sachant par ailleurs que les pesticides épandus sur les productions agricoles empoisonnent les abeilles et entraînent une surmortalité croissante, l’anthropomorphisme tombe sous le sens : les hyménoptères en ont plus qu’assez et préparent une sourde révolte. Et l’hyperbole en découle : les apiphobes mangeurs de melon ont grand intérêt à prendre leurs jambes à leur cou ! Note pour les programmateurs télévisuels estivaux amateurs de rediffusions : Le miel et les abeilles peut consterner pendant 200 épisodes de 26 minutes !