genre: action, arts martiaux, bruceploitation
année: 1984
durée: 1h15
l'histoire: Un artiste martial japonais venu en Turquie se fait assassiner. Il laisse juste avant sa mort un message à ses meilleurs karatékas. Ces derniers vont enquêter sur sa mort et se retrouvent confrontés à des dealers de drogues.
la critique d'Alice In Oliver:
Oui, je sais... Savulun Battal Gazi Geliyor, une sorte de Turkish Robin des Bois, devait marquer la fin du cycle consacré aux nanars turcs.
Oui mais voilà, je suis hélas tombé sur Turkish Bruce Lee, réalisé par Cetin Inanç en 1984. D'une certaine façon, ce film d'arts martiaux peut se ranger dans la catégorie Bruceploitation puisque cette série Z exploite et profite de l'image du Petit Dragon pour se tailler une petite réputation dans le monde du nanar.
Ici, pas de Bruce Li ni de Bruce Le pour remplacer le fameux artiste martial. Il faudra donc se contenter d'un clone turc, en l'occurrence, d'un certain Inci Eray.
Inutile alors de préciser que ce dernier ne ressemble ni de près ni de loin à Bruce Lee, à moins évidemment de se mettre les mains et les pieds devant les yeux.
Seule petite ressemblance éventuelle, l'acteur est petit et possède la même coupe de cheveux.
D'ailleurs, il est amusant de voir l'acteur imiter le Petit Dragon via certaines mimiques, grimaces et quelques coups de tatane.
Sur ce dernier point, Inci Eray délivre un véritable festival de nanardise. Désormais, la Turquie peut se targuer d'avoir son propre Bruce Lee à la sauce kebab, à la seule différence que ce dernier n'est pas moustachu.
Le scénario est à se pisser dessus !
Donc, attention, tenez-vous bien le derche, ça risque de faire très mal ! Un artiste martial japonais (curieusement, ce dernier est moustachu et ressemble davantage à un turc) est assassiné par des dealers de drogues.
Ce meurtre provoque la colère de deux de ses élèves, dont notre fameux Bruce Lee à la sauce harissa. A partir de là, le film offre toute une panoplie de coups de tatane et de combats débiles, passant d'une séquence à une autre sans établir de liens logiques.
Encore une fois, Cetin Inanç, réalisateur du fameux Turkish Star Wars, le film le plus nul de toute l'histoire du cinéma, est fidèle à lui même.
On ne compte plus les erreurs de montage et les fautes de raccord, sans compter des interprètes aux abonnés absents.
Oui clairement, Turkish Bruce Lee est un film d'arts martiaux délicieusement foireux.
Heureusement, cette série Z fauchée ne dure pas très longtemps, soit à peine une heure et 15 minutes de bobine.
Au niveau de la bande originale, Turkish Bruce Lee varie les hostilités: on reconnaît la musique d'Opération Dragon et celle d'Indiana Jones en mode cacophonique et inaudible. Aussi, pour le nanardeur averti, il sera préférable de se boucher les oreilles. Vous voilà donc prévenus sur la marchandise.
Pour les suicidaires, le film est disponible sur youtube en version originale non sous-titrée, mais je décline toute responsabilité !
note: impossible de noter un film pareil !
Note nanardeuse: 17.5/20