La recette qui a fait le succès de la série est reprise ici brillamment sur la console mythique de big N. Le jeu est rapide, nerveux et très réactif. On retrouve l’ensemble des niveaux en scrolling horizontal avec une petite nouveauté : les niveaux en vue de dessus avec scrolling vertical ou ceux en fausse 3D des épisodes précédents ont été remplacés par des niveaux ouverts, en vue de dessus également, mais dans lequel on peut se déplacer librement. Konami a utilisé le fameux mode 7 de la console qui permet de zoomer et faire pivoter les textures. Dans ces niveaux, on doit donc évoluer sur une map et détruire des objectifs particuliers pour pouvoir accéder au boss. Cela ajoute un peu de fun surtout lorsque l’on joue à deux en écran splitté.
Vous l’aurez compris, le mode deux joueurs en coop est lui aussi, bien sûr, présent. On peut donc faire avancer les deux personnages ensemble dans les niveaux standards et se partager les objectifs dans ceux en vue de dessus. Personnellement, je me galère toujours un peu plus dans ce mode coop parce que j’ai du mal à savoir quel personnage je joue, mais c’est juste que je dois être un boulet en fait ! Pour avoir fini Contra III en coop, je vous garantis que c’est très prenant et plutôt plaisant.
La maniabilité est excellente et le niveau de difficulté, notamment en mode Hardcore, vous demandera adresse et dextérité. C’est aussi cela qui fait la force du titre, comme je le disais dans Super Meat Boy : lorsque vous mourrez, c’est pas à cause du jeu, c’est bel et bien de votre faute ;). Cela a d’ailleurs poussé les joueurs à essayer d’améliorer leurs records dans des speedruns épiques…
Dans tous les cas, je vous conseille la version Japonaise : la vitesse de jeu est meilleure, les personnages sont les originaux et les continus sont illimités (très très utile !) et comme c’est pas un jeu dans lequel on doit lire, pas de problème de langue.
To be continued…
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