Prévention des addictions, les nouvelles technologies remplacent les brochures
Les adolescents et les adulescents préfèrent les nouvelles technologies pour se prémunir contre les comportements d'addiction. Les médecins se posent la question sur la manière d’utiliser ces canaux pour faciliter la prévention des risques.
En effet, les résultats montrent qu’un jeune est réceptif aux messages issus des technologies. Ainsi, 90% des participants préfèrent l’information transmise par les nouveaux moyens technologiques.
Ha! la période de l’adolescence, les nouvelles découvertes amènent de nouvelles questions et de nouveaux problèmes qui peuvent mettre en péril la santé physique et psychologique. Tabac, alcool, drogue, sexe, violence sont les maux comportementaux de notre société. Et il n'est pas simple pour un jeune homme ou une jeune fille d'aller regarder l'infirmière du lycée droit dans les yeux pour lui poser des questions d'ordre sexuelle; ou encore de trouver la bonne information dans un amas de prospectus et de brochure mis à disposition sur la petite table située avant son bureau.
Pour s’adapter à la jeunesse et à ses moyens de communication favoris, les médecins de l'hôpital de Rhode Island ont voulu savoir quel genre de technologies les jeunes utilisent et quels en sont leurs usages. Pour cela ils ont croisé les résultats de plusieurs études concernant ces thèmes avec une enquête sur les nouveaux systèmes de transmission d’information sujets à la prévention. Et oui ! Pourquoi les médecins n’utiliseraient pas les médias sociaux ou internet ? Pour le Dr Ranney, médecin à l'hôpital de Rhode Island, ces nouveaux media pourraient apporter un contenu très complet et de qualité, comblant ainsi un manque de temps et de formation des services hospitaliers. Le jeune sera plus libre de trouver et de sélectionner le contenu spécifique à propos de ses questions et de ses problèmes. Là est le vrai atout de ces technologies face au modèle traditionnel.
Voilà une bonne idée, adapter la communication à la jeunesse en se servant des réseaux sociaux, du social gaming ou des smartphones comme fer de lance contre les addictions comportementales... en espérant, bien sûr que celles-ci ne soit pas liée à Internet lui-même !