C’est en effet un point que nous aurions pu relever, après que Gearbox ait su créer la surprise en 2009, en imposant son Borderlands comme un FPS-RPG axé multi à l’identité propre, plus proche d’un Hack’n’Slash dans ses mécaniques que d’un Fallout (lui-même plus proche d’un Elder Scroll depuis l’épisode 3).
S’en suivit le succès, à la fois commercial et critique pour 4 millions d’exemplaires vendu uniquement sur consoles HD, sans prendre en compte les ventes dématérialisées. Sur Steam par exemple, Borderlands arrive encore à monter régulièrement dans le top 10 au gré des promotions et autres complete pack.
Le titre de Gearbox fut, et est encore un succès qui, depuis 2009, n’a pas été repris par l’industrie qui, comme toutes les autres industries, produit essentiellement ce qui marche et tant qu’à faire, le plus tôt possible. Et c’est aujourd’hui Randy Pitchford, directeur de Gearbox, qui s’en étonne :
« Nous sommes dans une industrie où les gens ne font rien, mais se volent entre eux. Je suis effectivement étonné que nous sommes sur le point de lancer une suite et que personne n’a encore repris le genre. »
A noter que Gearbox garda jalousement et jusqu’à très tard les secrets et features de son premier jeu, de peur justement de se faire piquer les idées par EA/Acti/Ubi/insérez votre multinationale éditrice préférée, ou que ces dernières ne déstabilisent le public. Et c’est ainsi que le 21 septembre prochain sortira chez nous Borderlands 2, sans aucun concurrent sérieux.