Décidément, je préfère voir le casino de Biarritz de l'extérieur, avec ses façades et ses décorations intérieures du plus style Arts Décoratifs, que fréquenter les salles de jeux !
C'était mon baptême du feu avec les machines à sous, hier soir. Anne-Christine m'y a emmenée pour que je sache de quoi il retourne. Pas beaucoup de monde dans cette ambiance tamisée où seuls sont allumés - ou presque - les tableaux de bord des "bandits manchots" alignés les uns à côté des autres. Vous pouvez jouer - c'et à dire à 90%, perdre - à partir de 20 centimes, mais votre billet de 10 ou de 20€ ne durera que marginalement plus longtemps avant que la machine ne vous l'escamote en douceur, à coups de "crédits" insignifiants octroyés de temps en temps par le génie électronique, des "bonus" virtuels qui vous poussent en fait à tenter davantage votre chance (ou plutôt malchance) plus loin, au lieu de pousser le bouton qui permet d'encaisser ce qui vous reste en compte.
La chance est toujours, statistiquement, du côté du casino, et surtout, à chaque poussée sur le bouton "jouez" ou sur la manivelle que vous abaissez, du côté de l'Etat qui taxe la moitié des sommes mises en jeu. Mais c'est à voir, pour examiner les découpes des personnes qui viennent ici se perdre à jouer, les faces pâles, le cliquetis incessant des jetons remués ...
Une visite intéressante, un loisir onéreux tout de même! J'ai laissé 20€ sur le tapis virtuel sans ressentir aucune excitation. C'est comme la cigarette, j'ai essayé à plusieurs reprises, je n'ai jamais pu d'y habituer. Il doit me manquer le gène de l'addiction !
Avant cela, nous nous étions régalés à la terrasse du Bar basque, avec des tapas, des pinchios et du vin blanc basque juste un peu pétillant. Quelle ambiance !