L’avertissement affiché par Google sur notre site est sans raison. Chapitre5 n’a pas été piraté et n’est pas dangereux pour ses lecteurs. Mais il est vrai que de nombreuses attaques ont été lancées ces dernières semaines depuis l’Asie (?). Et que le niveau d’alerte est renforcé sur tous les sites institutionnels en France, et en Europe. A moins que ce ne soit l’effet des éruptions solaires en cours, qui sont à leur maximum de violence.
Eruption aussi sur les marchés des dettes souveraines. Un dernier effort des salles de trading pour dézinguer les dettes espagnoles et italiennes. En profitant de ce que la BCE et les autorités européennes sont toujours lentes à réagir. Mais la dette US ne vaut guère mieux et commence elle aussi à décoter sous l’influence de la « perspective négative » qui accompagne sa dégradation. L’enjeu pour la Fed est de tenir bon jusqu’à l’élection de novembre qui permettra (peut-être) à la nouvelle administration de prendre les mesures d’autérité budgétaire nécessaires. Mais un nouveau QE se heurte aux menaces de la Chine, qui ne veut pas de fuite en avant, autant qu’au bon sens: seule Wall Street a tiré profit des 2 précédents grâce au surplus de liquidités ainsi crées qui ont alimenté la spéculation sans incidence sur l’emploi ni la consommation.
En attendant, c’est l’Allemagne qui est désormais sous la menace d’une dégradation par les agences de notation. Il ne restera bientôt plus que la monnaie chinoise à être respectée..!
Rien qui puisse faire monter les marchés. Une spirale de baisse se met en place avec les banques en première ligne. La révélation de leurs trucages et « improprieties »( pas d’équivalent en français), soulève la colère des gérants de fonds internationaux . Ils commencent à comprendre qu’ils ont été manipulés par leurs conseillers financiers, autant que le pauvre ménage US qui a acheté une maison trop chère avec un crédit revolving titrisé en hedge fund avant d’être revendu comme « tripleA » par une mégabanque sans scrupule… . L’audition de Goldman par une commission du Sénat américain après la faillite Lehman n’avait donc pas révélé un incident isolé. Ces pratiques ont continué. Il est temps de faire tomber des têtes, mais elles sont trop bien positionnées auprès des pouvoirs publics. On ne voit pas de sortie politique rapide de ce marécage.
L’absence totale de confiance dans l’intégrité des marchés (voir notre post précédent), l’impunité jusqu’à présent des auteurs de ces malversations, le ralentissement en Asie, la récession en Europe et le sur-endettement des Etats autant que des consommateurs: les conditions d’une panique financière se mettent en place .
Il y a de l’orage dans l’air. En anglais: « the day of eckoning » approche.