Quelques mois après avoir sorti son deuxième album So much trouble, j’avais envie de parler un peu d’Izia. Fille de Jacques Higelin, soeur d’Arthur H, Izia n’est pas devenue le nouveau “prodige” de la scène rock française par hasard.
A vrai dire au départ j’aimais bien, sa chanson Let me alone est bien punchy ; puis j’ai vu un reportage sur elle. Un reportage insupportable dans lequel elle apparaissait comme une petite fille gâtée, immature, plus préoccupée par le nombre de chaussures dans son placard que par la musique et dont la carrière a débuté grâce à un producteur, pote de son papa, qui lui a demandé : ”Hey, Izia, t’as jamais pensé à devenir chanteuse ?”. Le plus dur était fait.
Qu’elle soit pistonnée n’est pas forcément un mal ; ce n’est ni la première ni la dernière et parfois ça donne des trucs cool. Ce que je lui reproche, c’est de faire comme beaucoup d’autres : se la jouer ! Souvenez-vous il y a quelques années, le rock était redevenu à la mode. Dès lors, tout le monde était rockeur dans l’âme, même Lorie et Jenifer s’y étaient mises (ma révolution !), Doc Martens et bottes de motard aux pieds. C’était super crédible.
Avec Izia, c’est un peu le même problème d’attitude ; la miss se la joue grande diva torturée du rock, fume, boit, fait la fête et porte des talons de 20cm mais tout cela manque de profondeur. Comme dirait les américains, ça fait fake, ça fait wannabe.
Niveau musique c’est pas la panacée non plus, rien de très révolutionnaire. Je n’ai pas eu la prétention de traduire ses textes (oui, mademoiselle chante en anglais, c’est vachement plus rock n’ roll) mais ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps tant son dernier titre “So much trouble” est répétitif. Un bon point pour sa voix, très sympa, bien que pas extraordinaire non plus ; soyons honnêtes, des Izia on en connait tous au moins une.
Allez Alex, sois tolérante, il en faut pour tous les goûts
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble