PAR BERNARD VASSOR
Il s'était retrouvé dans le camp des boulangistes, puis des antidreyfusards comme ses abonnés du Gaulois. Il s'était battu en duel avec Drumont qui l'avait éreinté dans son pamphlet antisémite « La France juive » et surnommé "Juda Meyer". Converti au catholicisme, au boulangisme et au monarchisme après avoir été un farouche bonapartiste, cela ne l’empêcha pas d'avoir maille à partir avec « La Libre Parole » et « L'Action française ».Antisémite, malgré ses origines (son père avait été rabin à Strasbourg), il a justifié ses positions dans un livre de mémoires : "Ce que mes yeux ont vu",(Plon-Nourrit 1912) sa conversion et son mariage avec une descendante d'une des plus grandes familles de l'aristocratie française.
Réconcilié avec Edouard Drumont, il approuve bruyamment ses écrits antisémites les plus féroces.
Ennemi farouche d'Emile Zola qu'il poursuivit de sa haine même après la mort de l'auteur des Rougon Macquart.
A SUIVRE....................
Sa petite fille Odette Carasso a rédigé une biographie honnête de son aïeul :
Odette Carasso, Arthur Meyer, Directeur du Gaulois. Un patron de presse juif, royaliste et antidreyfusard, Éditions Imago, 2003.