Weeds // Saison 8. Episode 4. Only Judy Can Judge.
Petite déception que cet épisode de Weeds. Malheureusement, certaines mauvaises idées sont venues piétiner le reste. Malgré tout, la saison garde sa ligne directrice : Nancy est heureuse et elle
compte bien le montrer. Chaque épisode de cette nouvelle saison nous montrer une Nancy Botwin radieuse et agréable. Les scènes dans la piscine sont assez marrantes en soit mais aussi
particulièrement jolies. Outre le fait que l'on a droit au ticket de métro de Mary Louise Parker (ce n'est pas la première fois que l'on voit l'actrice en tenue d'Eve dans la série), c'était beau
et sincère. Surtout quand il s'amuse avec son fils. On sent qu'elle veut redevenir une bonne mère. Elle tente alors de nouer des liens avec son fils. Ce qui n'est pas une tâche facile mais elle
va tenter de surmonter les épreuves. Forcément, son ancienne vie est là pour lui gâcher sa nouvelle vie. Elle pensait avoir changer, elle pensait que tous ses malheurs étaient loin derrière elle
mais elle va vite se rendre compte que finalement, rien n'a changé, même pas elle.
Le dîner de la fin de l'épisode était un joli clin d'oeil au final de la saison 7 et il permet de montrer aux téléspectateurs que Weeds sera toujours faite de malheurs. Cela peut passer par une
balle ou un sachet de merde. Peu importe, mais en tout cas, ce n'est pas la jolie pour elle. J'ai beaucoup ri avec l'histoire de la merde sur le journal de Doug. Il va accuser son voisin de
laisser son chien faire ses besoins un peu n'importe où. Globalement, ce n'était pas transcendant. Je dirais même que c'était farineux mais c'est drôle. Je sais, je suis généralement bon public,
même pour du pipi caca popo. Qui ne rirait pas de toute façon à ce genre d'âneries serait vraiment blasé. Du coup, Doug, qui ne sert à rien depuis le début de la saison nous offre une petite
histoire d'un épisode qui va s'achever de manière inattendue. On découvre Doug, somnambule, en train de démouler un cake sur son propre journal. Une chute surprenante pour une histoire débile.
Comme quoi, tout peut sortir de la merde, même des choses bien.
Note : 5/10. En bref, un épisode qui permet à Nancy de retrouver quelques couleurs mais qui permet de l'intérêt pour tout ce qui gravite autour (ou presque). Dommage.