Le Tour de France s’est achevé ce dimanche, l’heure est désormais au bilan. Alors que certains ont flambé durant 3 semaines, d’autres ont connu des moments difficiles, à tel point que nous avons pu nous demander ce qu’ils foutaient là. WTFRU revient sur ceux qui ont surtout marqué ce Tour de France par leurs piètres performances.
Cofidis :
Souvenez-vous de l’arrivée à la planche des Belles Filles, seulement 3 hommes peuvent accompagner le duo de chimistes Froome-Wiggins, parmi les 3 larrons Rein Taaramae ! Le leader estonien de Cofidis a flambé sur la première étape compliquée de ce TDF puis…plus rien. Un coup d’éclat avant le néant. Les ambitions affichées en début de Tour, à savoir le maillot blanc plus une bonne place au général, ont vite disparu. Alors oui les mecs ont pris les échappées, mais quand on voit Sam Dumoulin devant dans une étape de haute montagne, on se dit que c’est plus pour s’assurer d’être dans les délais que pour peser sur la course. On a rien contre Sam Dumoulin c’est d’ailleurs le seul de cette équipe qui sort avec un bilan correct de ce Tour. L’équipe n’était pas au niveau, si elle n’est pas en mesure de présenter un groupe plus étoffé l’an prochain, elle n’aura rien à foutre là. Pensée émue pour Rémy Di Grégorio (on y reviendra).
Argos-Shimano :
L’équipe néerlandaise avait tout misé sur son jeune sprinteur allemand Marcel Kittel. On le sait, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Marcel Kittel a été malade et a abandonné, ses potes se sont retrouvés orphelins. Tom Veelers le poisson pilote de Kittel a bien tenté de le suppléer, malgré des bonnes performances il n’est pas parvenu à faire oublier son leader. Au final on reste sur notre faim avec cette équipe, elle n’a jamais été vraiment dans le coup pour la gagne. On reste persuadé que les hollandais pouvaient proposer autre chose, on aurait aimer voir Alexandre Geniez sur ce Tour de France par exemple. Le jeune grimpeur français avait largement sa place dans ce groupe, malheureusement pour lui la tyrannie du sprint a eu raison de sa participation.
Les espagnols :
Pour toi Yannick Noah. Sans Contador le cyclisme ibérique tire la tronche. Une fois Samuel Sanchez a la maison, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent. Et putain que c’est bon ! Un seul représentant dans les 15 premiers, on ne s’est pas fait chier à faire des statistiques mais ça doit faire très longtemps que ce n’était pas arriver. De plus on ne peut pas dire que le meilleur espagnol de ce Tour Haimar Zubeldia soulève les foules. Pour beaucoup de nations le bilan espagnol aurait été satisfaisant (2 victoires d’étapes, un coureur 6ème au général), mais voilà on avait été habitué à bien mieux. Mention spéciale à Euskaltel qui, sans Sanchez, a traversé ce Tour comme une ombre. Il y’a vraiment la place pour un retour de Manolo Saiz.
Ont aussi leur place dans cet article:
- Les hollandais : entre malchance et socquette lourde, ils sont passés à côté de leur épreuve. Pourtant les Gesink, Mollema, Westra et consorts affichaient de belles promesses au départ de Liège.
- Saur-Sojasun : Sans sa maladie, Jérôme Coppel aurait sans doute terminé aux alentours de la 15ème place. Ok mais on n’aurait aimer voir les hommes de Stéphane Heulot plus présent à l’avant de la course. On a retrouvé Brice Feillu c’est déjà ça.
- Le Godart Show : Jean René Godart a encore une fois prouvé ses limites. Entre confusions sur les noms des coureurs, références à Lance Armstrong, il est apparu dépassé. La retraite c’est maintenant.
- Les leaders du Giro : L’enchainement Giro-Tour de France est très compliqué. Cette vérité s’est encore confirmée cette année, les Basso, Scarponi, Hesjedal, Szmyd ont pour différentes raisons connu une épreuve difficile.
- La majorité des sprinteurs : Greipel, Cavendish et Sagan, 3 machines qui n’ont laissé que des miettes aux autres. Matthew Goss, Tyler Farrar, Yauheni Hutarovich et beaucoup d’autres peuvent se lamenter sur leur triste sort, ils sont simplement tombés sur des coureurs exceptionnels.
Jeu de briques
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Pacman
Bubble