On sait le goût particulier et morbide du Yankee pour tout ce qui touche de près ou de loin aux armes.
Posséder son propre « gun » est un droit de l’homme ou presque selon le 2e amendement à la Constitution fédérale américaine.
Quand on se penche sur la façon dont le tueur présumé Holmes s’est procuré son arsenal, on ne peut que se monter circonspect et dubitatif.
En effet, il n’a pas eu à présenter tel ou tel papier officiel dans une des nombreuses officines que compte le pays: il a en effet trouvé la quasi totalité de son arsenal sur le net.
Ces dernière semaines, il a reçu aussi bien à son adresse privée qu’à son adresse scolaire (merci les contrôles) une bonne cinquantaine de paquets. Lesquels contenaient tout sauf des ouvrages savants.
Une veste délicieusement intitulée »Blackhawk Urban Assault Vest« , accompagnée d’un couteau et de deux porte-magasins ont été acquis sur le site Tactical Gear.
Un magasin circulaire à 100 cartouches (interdit de vente aux USA…) a été livré par le site Cheaper than dirt. Ce magasin, précise la fiche article, excède les exigences de l’OTAN …
A part ça, deux pistolets calibres 40 de marque Glock lui ont aussi été livrés.
Si on ajoute à cette liste les quelque 6000 cartouches et autres bombes et produits qu’il a acquis, on ne peut que constater que la folie du commerce des armes et la facilité avec laquelle on les acquiert chez l’oncle Sam sont au cœur du débat, une nouvelle fois.
Un débat que, hélas, aucun des candidats n’ose jamais ouvrir vraiment, de peur d’être renvoyé à ses chères études.