L’artiste en art urbain et graffitis, Monk-E, refuse d’être associé au vandalisme et à l’illégalité quand il pratique son art sur des murs et endroits urbains.En réaction à la sortie du PML qui a dénoncé la semaine dernière sa participation à un atelier en caligraffiti au Festival des percussions, Monk-E refuse d’être vu comme un individu qui fait la promotion du graffiti sur le mobilier urbain. Il se voit davantage comme un penseur, un musicien et poète et un adepte de l’art visuel.
Monk-E se fait un devoir de démystifier le graffiti comme art et permettre à des jeunes qui aime ce type d’œuvre de mieux créer et de véhiculer du positivisme en peignant plutôt que de poser des gestes illégaux et répréhensibles.
Monk-E rejette aussi toute association avec le site bombingscience.com qui fait la promotion d’œuvres graffitis peints sur des lieux publics, et dénoncé par le PML.
Selon lui, la sortie du parti contre ses actions est en fait un coup bas d’élus qui veulent se faire du capital politique sur son dos et il trouve cela dommage.
Selon lui, le site Bombingscience fait la promotion de graffitis, mais il n’en est aucunement associé. Puis, sans jeter la pierre aux graffiteurs, Monk-E dit comprendre la démarche de ces jeunes souvent incompris, mais ne pas approuver de tels gestes.
Entrevue radio de l’artiste graffiti Monk-e par Henri-Paul Raymond pour le 103,3 FM.