Démesurées, surréalistes, voire même effrayantes par moment, les sculptures gigantesques du coréen Yun-Woo Choi se composent uniquement de pages et de couvertures de magazines découpées, roulées et collées les unes aux autres. Suspendues par des câbles invisibles, ses oeuvres semblent flotter dans l’air et le matériau originel disparaît au profit d’une masse à mi-chemin entre une forme d’urbanisme en reconstitution et une sculpture abstraite pixelisée absorbant le visiteur de toute part.