À l’heure d’acquérir un iPod ou un iPod, peu de consommateurs se posent la question de l’augmentation de la facture en électricité. Pourtant, l’arrivée sur le marché de ces nouveaux gadgets a un impact sur le réseau électrique et ses coûts sont étudiés soigneusement.
Plusieurs générations de produits Apple – Photo CC Flickr blakespot
Un laboratoire américain vient de rendre public ses calculs : recharger un iPad tous les deux jours pendant un an coûte 1,36 $, pour 12 kilowattheure. Pour un iPhone, c’est encore moins : la facture en électricité monte à 0,25 $.
A priori, il s’agit de consommations négligeables. Mais quand on multiplie ces chiffres par le nombre d’appareils vendus, on parvient à des besoins en électricité tout à fait considérables. D’après Apple, 67 millions d’iPad ont été vendus dans le monde, et les spécialistes s’accordent à penser que le nombre de tablettes pourrait tripler dans les deux prochaines années. Si ce scénario se vérifiait, l’énergie nécessaire pour alimenter cette petite machine pourrait représenter la production de trois centrales électriques classiques (trois tranches de 250 MW).
Les changements de technologies peuvent affecter de façon radicale la consommation d’énergie. À la hausse lorsque les technologies se font plus sophistiquées et plus gourmandes, comme par exemple avec le nouvel iPad, qui consomme 65 % de plus que son prédécesseur. Mais également à la baisse, avec l’amélioration de la gestion des batteries.
De façon générale, les technologies mobiles sont cependant moins gourmandes que l’électronique grand publique traditionnelle. Les ordinateurs de bureau classiques ont besoin de plus de 72 kilowattheure par an pour fonctionner, soit un coût de 8,31 $, et une télévision plasma de 42 pouces de diamètre peut consommer à elle seule jusqu’à 358 kilowattheure par an !
Remonter à la source :
EPRI Calculates Annual Cost of Charging an iPad