Après plus de 10 adaptations pour le cinéma et la télévision, une nouvelle version de Jane Eyre, l’œuvre de Charlotte Brontë, réalisée par Cary Fukunaga, sort dans les salles le 25 juillet.
On retrouve ainsi dans le rôle de Jane Eyre, Mia Wasikowska (l’interprète de l’Alice aux pays des merveilles de Tim Burton) et dans celui d’Edward Rochester, Michael Fassbender, que l’on ne présente plus !
Au 19e siècle, durant l’époque Victorienne, Jane Eyre, orpheline, est recueillie par sa tante qui avait promis à son défunt mari de s’occuper de sa nièce. Après une rébellion contre sa tante, celle-ci décide de l’envoyer en internat où elle se liera d’amitié avec Helen Burns. Après plusieurs années en tant qu’élève puis en tant qu’institutrice dans cet internat, Jane Eyre prend le poste de préceptrice de la jeune Adèle, protégée de Mr Rochester, riche propriétaire de Thornfield-Hall. Après quelques tensions, Edward Rochester ne tarde pas à tomber sous le charme de Jane et réciproquement. Mais leur passion connaitra quelques rebondissements lorsque le passé de Rochester fait surface…
Lorsque j’ai vu Jane Eyre, je n’avais ni lu le livre, ni vu aucune autre adaptation. Ce fut pour moi une totale découverte de l’œuvre. Après un démarrage assez pesant car beaucoup de longueur, je me suis enfin plongée dans l’histoire lorsque les flash-back ont cessé. L’ambiance, la photographie, les décors, tout est fait pour représenter l’Angleterre de cette époque et c’est réussi.
Bien que son jeu soit très bon, j’ai trouvé que Mia Wasikowska avait une certaine "fadeur" mais cela va sans doute avec l’époque et la position des femmes dans l’Angleterre du 19e siècle. Quant à Michael Fassbender, il n’y a rien à redire. Il incarne avec perfection Edward Rochester, partagé entre sa colère et sa rancœur dues à son passé et sa passion pour Jane qui lui fait retrouver le sourire.